La valeur du conseil: un rapport vendeur

Par Sophie Stival | 12 août 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Selon le dernier rapport de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC) « The Value of Advice », les Canadiens continuent de recevoir de bons conseils et d’être bien conseillés.

Le rapport de 18 pages est à ce jour seulement accessible en anglais sur le site de l’IFIC. Avec cette analyse, l’organisme tente de cerner le rôle du conseil dans la sphère publique. Comment contribue-t-il à l’atteinte du bien-être financier des Canadiens tout en les aidant à demeurer confiants en l’avenir? L’objectif ultime étant d’influencer nos décideurs (législateurs).

On nous assure dès les premières lignes que le rapport repose essentiellement sur des faits et que les sources d’information sont crédibles et indépendantes…

Voici les grandes lignes de ce qui pourrait se révéler un bon outil de marketing pour vos clients.

Quelques données

  • 288 000 Canadiens travaillent dans le secteur du conseil et du placement financier. (chiffre de Statistique Canada, 2006)
  • Les ménages qui bénéficient de conseils financiers investissent (participent) deux fois plus dans leur REER et leur CELI que ceux qui n’en reçoivent pas. (Source : Ipsos Reid Canadian Financial Monitor)
  • Les ménages qui ont un conseiller épargnent plus, peu importe leurs revenus et leur âge, que ceux qui n’en ont pas. (Source : Ipsos Reid Canadian Financial Monitor)

Quelques extraits

« La plupart des Canadiens considèrent ne pas avoir les compétences financières requises ou manquent de temps pour rechercher toutes les options qui s’offrent à eux lorsqu’ils doivent prendre des décisions financières importantes. »

« Ceux qui ne profitent pas de conseils financiers ou pour leurs placements se trouvent démunis lorsque vient le temps de prendre des décisions financières cruciales à certains moments précis de leur vie. »

« Les conseillers permettent essentiellement à leurs clients de mettre en place et d’atteindre des objectifs de placement, de choisir les bons véhicules pour atteindre ces objectifs et de développer une allocation d’actifs qui répond à leurs besoins. »

« L’idée de recevoir un conseil est fortement associée avec le concept d’accumuler du capital, peu importe son niveau de revenus ou l’âge du ménage… »

« Les investisseurs qui ont un conseiller sont moins la cible des fraudeurs que ceux qui n’en ont pas. »

« Quand les temps sont durs, les individus se confieront ou demanderont souvent l’avis de leur conseiller même sur des questions financières qui ne sont pas en lien direct avec son champ d’expertise. »

Sophie Stival