L’achat d’un condominium, pas une si bonne idée

Par La rédaction | 6 juin 2016 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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La frénésie des condominiums s’est emparée du Québec au cours des dernières années. Mais si, à une époque, le marché de la revente était lucratif, certains propriétaires ont déchanté au cours des trois dernières années.

Selon une étude de la firme JLR citée par La Presse la semaine dernière, pas moins d’une copropriété sur trois a été vendue à un prix « égal ou inférieur » à celui qu’ils ont payé à l’achat.

Sur les 7195 condominiums vendus depuis 2012, plus de la moitié, soit 56 %, ont généré des profits de 5 % ou moins, selon les conclusions du rapport. Si l’on tient compte des frais de notaire et de l’inflation, on arrive la plupart du temps à une perte nette pour leurs propriétaires.

L’étude précise que « la plus-value médiane lors de la revente a été de 3,9 %, toutes transactions confondues. »

QUÉBEC N’EST PAS ÉPARGNÉE

Si la majorité des transactions impliquant des condominiums se déroulent dans la région montréalaise, les détenteurs de copropriétés de la Vieille Capitale ont encore plus de difficultés à faire leurs frais lorsqu’ils se départissent de leur demeure.

Selon JLR, ce sont 37 % des condominiums qui y ont été vendus à perte depuis 2012, mais cette proportion grimpe à 62 % quand on inclut les logements revendus avec un profit de moins de 5 %.

« Ces résultats corroborent le rapport de l’évaluation du marché de l’habitation de la SCHL, qui indique que le niveau élevé de l’offre de copropriétés demeure inquiétant dans la RMR de Québec », peut-on lire dans l’étude.

La firme JLR conclut que, pour faire un minimum de profit, il ne faut pas s’attendre à « sortir gagnant d’une revente après un court délai de possession », et qu’il est donc préférable de tenter d’améliorer la valeur de revente en faisant des rénovations avant de se départir de sa propriété.

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