L’AMF n’impressionne pas les actionnaires d’Amaya

Par La rédaction | 25 juin 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Bien que ses deux dirigeants principaux soient dans la ligne de mire de l’Autorité des marchés financiers (AMF) pour délit d’initiés, Amaya continue à mener ses affaires normalement, a rapporté La Presse mardi.

L’assemblée annuelle des actionnaires de la firme, qui s’est déroulée lundi après-midi à Montréal, a même carrément ignoré cette affaire et réélu à la quasi-unanimité au conseil d’administration son chef des finances, Daniel Sebag, ainsi que son PDG, David Baazov.

Un fait que ce dernier n’a pas manqué de relever lorsque des journalistes lui ont demandé s’il avait songé à se retirer durant l’enquête de l’AMF, indique le quotidien montréalais, qui précise que sa réponse a simplement été : « Les actionnaires viennent de voter pour que je reste. »

BUSINESS AS USUAL

En attendant la fin des investigations de l’AMF, les opérations d’Amaya se poursuivent normalement, a-t-il ajouté, assurant que tout cela ne nuisait en rien à son action pour attirer un plus grand nombre d’investisseurs américains.

La preuve : l’introduction à la Bourse NASDAQ s’est parfaitement déroulée, rappelle-t-on du côté de la société.

Détenant environ 70 % des parts de marché du poker en ligne, dont plus de 65 % pour sa marque PokerStars, Amaya a désormais l’intention de s’orienter vers les activités des casinos en ligne et des paris sportifs en ligne, précise La Presse.

« Ces catégories, inaugurées en fin d’année financière, n’ont représenté que 1 % des revenus de l’entreprise l’an dernier, mais on s’attend à ce que cette proportion passe à 13 % dès cette année », écrit le journal.

CASINOS ET PARIS SPORTIFS

D’après Amaya, les casinos et les paris sportifs en ligne représenteront respectivement des marchés de 10,3 milliards et de 19,3 milliards de dollars en 2017, contre 4,2 milliards pour le poker sur Internet.

« Nous souhaitons avoir une part de marché dans les deux chiffres [plus de 10 %] dans ces créneaux dans les juridictions où nous serons en compétition », a affirmé David Baazov.

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