L’AMF poursuit Joël Gauthier

Par La rédaction | 30 juin 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’AMF poursuit deux représentants

L’Autorité des marchés financiers (AMF) a annoncé hier qu’elle intente une poursuite pénale à l’encontre de Joël Gauthier en vertu de l’article 27.15 de la Loi sur les contrats des organismes publics.

S’il est reconnu coupable, celui-ci s’expose à une peine minimale de 5 000 dollars.

L’enquête a démontré qu’il aurait fait « une déclaration fausse ou trompeuse » dans le cadre du processus de demande d’autorisation déposée par le groupe Hexagone en avril 2013, alors qu’il en était chef de la direction.

UNE FIRME ISSUE DE L’EMPIRE DE TONY ACCURSO

L’AMF précise que les investigations ont été lancées « à la suite de nouvelles informations » qui lui ont été transmises et « qui n’étaient pas connues au moment où l’autorisation a été accordée à Hexagone ».

Rappelons que cette firme est née de l’achat de plusieurs sociétés appartenant à l’homme d’affaires controversé Tony Accurso. Et que pour avoir le droit de décrocher des contrats publics, elle avait besoin de l’aval de l’Autorité, qu’elle avait obtenu en janvier 2014.

ANCIEN DG DU PARTI LIBÉRAL DU QUÉBEC

Joël Gauthier s’est retiré de l’actionnariat d’Hexagone, de son conseil d’administration et de sa direction en juin 2014, alors qu’il faisait l’objet d’une enquête de l’Unité permanente anticorruption (UPAC).

À noter qu’il a également été directeur général du Parti libéral du Québec de 1999 à 2003, puis PDG de l’Agence métropolitaine de transport de 2003 à 2012.

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