Le gestionnaire de fonds qui bat les Jarislowsky

Par Ronald McKenzie | 15 janvier 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Sur son blogue, le conseiller montréalais Fabien Major rappelle que Gerry Coleman, fondateur de Harbour Advisors et gestionnaire des fonds CI Harbour, CI Harbour revenu et croissance, a été nommé gestionnaire de la décennie par le quotidien torontois The Globe and Mail.

«Il a devancé les gérants de grosses caisses de retraite, les Jarislowsky, les Montrusco, les Fidelity, les Beutel Goodman, Greystone, et bien sûr les gros canons de RBC, Manuvie, CIBC, TD, Investors, Scotia, Desjardins et autres», écrit Fabien Major sur son blogue.

Il faut dire que la feuille de route de Gerry Coleman est impressionnante. Au cours de la dernière décennie (au 30 novembre) le fonds CI Harbour a affiché un rendement annuel moyen de 9%, net des frais. Ce fonds classé 5étoiles par Morningstar Canada a présenté la quatrième meilleure performance dans la catégorie des fonds axés sur les actions canadiennes.

Ce qui le distingue de ses concurrents, c’est sa capacité à bien tenir la route lors des marchés baissiers. En 2008, le fonds CI Harbour a reculé de 24,5%, alors que les autres produits de cette catégorie ont perdu en moyenne 30,1 % de leur valeur. En 2002, lorsque l’indice S&P/TSX a fléchi de 14%, le fonds CI Harbour n’a cédé que 0,9%.

Au cours des années 2000, le fonds CI Harbour a battu de 3% par année le S&P/TSX, tout en étant moins volatil et plus efficace sur le plan fiscal. «Gerry Coleman a 65ans. Il est encore en pleine forme et le feu sacré l’anime toujours. Ce genre de gestionnaires est, pour moi, à l’opposé des spéculateurs et des banquiers de petites semaines qui ne voient jamais plus loin qu’un trimestre», lance Fabien Major.

Il ajoute: «Imaginez la perte d’énergie que certains investisseurs et conseillers déploient. Des milliers de transactions, des frais et des commissions juteuses qui n’aboutissent qu’à du surplace ou pire qui n’ont servi qu’à perdre une partie du capital. Dire qu’il aurait simplement fallu acheter UN vulgaire fonds commun pour doubler sa mise et dormir en paix.»

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