Le marché des PAPE au Canada est stable

Par La rédaction | 14 octobre 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Cinq premiers appels publics à l’épargne (PAPE) ont été effectués à la Bourse de Toronto (TSX) au troisième trimestre, selon les dernières données de PwC.

Cela a permis de générer plus de 795 M$ grâce à l’émission de nouvelles actions et de faire passer à douze le nombre de nouvelles émissions annuelles, qui ont totalisé 2,2 G$.

Par ailleurs, deux émissions à la Bourse des valeurs canadiennes ont porté à sept le nombre de nouvelles émissions et à 20 le nombre d’émissions sur toutes les bourses au pays en 2015.

MOINS D’ÉMISSIONS, PLUS DE VALEUR

À titre comparatif, les émetteurs avaient obtenu 531 M$ dans le cadre de cinq PAPE (deux à la TSX et trois à la Bourse de croissance TSX) au troisième trimestre de 2014. Les résultats des trois premiers trimestres l’an dernier ont été légèrement supérieurs à ceux enregistrés pour la même période cette année, soit 2,6 G$.

Toujours au troisième trimestre, l’émission la plus importante a été le PAPE de 300 M$ de Sleep Country Canada Holdings, à la TSX.

Trois des cinq nouvelles émissions qui y ont été effectuées durant cette période avaient une valeur supérieure à 100 M$, « ce qui s’inscrit dans la tendance voulant que les émissions soient de plus grande valeur, mais moins nombreuses », explique Christophe Gautier, leader des services-conseils en marchés financiers et en comptabilité à PwC Montréal.

« UN HAVRE POUR LES SOCIÉTÉS ÉTABLIES »

Le marché des PAPE est en constante évolution et « il se transforme en un havre pour les sociétés bien établies ayant un modèle d’affaires et des évaluations solides », indique-t-il, tout en précisant que les compagnies « qui ont fait leurs devoirs et qui sont bien préparées lorsqu’elles entrent sur le marché sont récompensées par les investisseurs ».

Pour cette étude, les outils de placement tels que les produits structurés n’ont pas été considérés comme des PAPE « puisqu’ils ne représentent pas de nouveaux capitaux mobilisés pour des sociétés en exploitation », précise PwC.
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