Le prix des chalets augmente en dépit de la hausse du prix de l’essence

6 juin 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le prix des chalets continue d’augmenter au pays, en raison d’une forte demande. En effet, 12 % des Canadiens projettent ou souhaitent acheter une résidence secondaire à la campagne au cours des trois prochaines années, selon le dernier Rapport sur les propriétés récréatives de Royal LePage.

Toutefois, l’augmentation continue du prix à la pompe pourrait refroidir les ardeurs de certains propriétaires de chalet. Quelque 23 % d’entre eux réduiront le nombre de déplacements vers leur résidence secondaire cet été, alors que 12 % des propriétaires pourraient même songer à vendre leur propriété si le prix de l’essence continue de grimper.

C’est dans l’Est canadien, soit au Québec et dans les Provinces maritimes, que le prix des chalets est le plus abordable. Ces régions se distinguent par des marchés équilibrés et de nouveaux développements domiciliaires, contrairement à l’Ontario et ou dans l’Ouest canadien, où la demande croissante et l’inventaire limité de propriétés poussent les prix à la hausse.

« Notre recherche démontre que la demande pour les propriétés de loisir continue d’être de loin supérieure à l’offre partout au Canada, ce qui a fait augmenter le prix moyen des chalets beaucoup plus rapidement que celui de l’immobilier résidentiel en général. Le prix des propriétés riveraines standard à accès terrestre a grimpé de 13 % par rapport à 2006. L’éventail de prix de ces propriétés varie de moins de 100 000 $ à plus d’un million de dollars », précise Royal LePage.

Le courtier immobilier estime que les familles moins nanties pourraient faire preuve de souplesse et de créativité en achetant un cottage ou un petit chalet, en consacrant plus de temps aux déplacements ou en louant leur propriété pour en financer l’achat.