Le quart des Canadiens vivent d’une paie à l’autre

Même si les Canadiens disposent en moyenne d’un coussin financier plus substantiel qu’il y a quelques années pour faire face aux imprévus, un sondage de BMO estime que près du quart d’entre eux vivent toujours d’une paie à l’autre.

Selon le sondage, les Canadiens peuvent compter, en moyenne, sur un fonds d’urgence de 41 694 $, soit 6 457 $ de plus qu’en 2014, où sa valeur moyenne était de 35 237 $.

Cependant, 56 % des répondants ont affirmé détenir moins de 10 000 $ pour subvenir à leurs besoins advenant une perte de revenu, et 24 % avouent n’avoir aucun fonds d’urgence.

Les Canadiens ont classé les dépenses médicales (72 %), la perte de leur emploi (71 %), des réparations majeures à leur véhicule automobile (61 %) et des réparations imprévues de la maison (59 %) parmi leurs principales préoccupations par rapport aux imprévus qui nécessiteraient un recours à des fonds d’urgence.

TROIS À SIX MOIS DE REVENU

Selon Christine Canning, chef, Produits bancaires courants à BMO Banque de Montréal, le montant idéal d’un fonds d’épargne pour les situations d’urgence devrait équivaloir à de trois à six mois de revenu.

« Un fonds d’urgence représente bien davantage qu’un simple coussin – un tel fonds contribue à la tranquillité d’esprit et à l’atténuation du risque d’augmentation de la dette en cas de situation d’urgence financière, souligne-t-elle. Le fait de disposer de ces ressources pour parer aux dépenses inattendues permet de contenir les répercussions négatives à la période concernée et d’éviter de multiplier les obstacles financiers ».

Ce sont les résidents de la Colombie-Britannique qui disposent du fonds d’urgence le mieux garni au pays (70 364 $), suivis de ceux de la Saskatchewan et du Manitoba (67 605 $), de l’Ontario (41 088 $) et de l’Alberta (40 341 $). Avec un fonds d’urgence moyen de 24 671 $, les Québécois se situent légèrement devant les résidents des provinces atlantiques, qui ferment la marche avec 20 152 $.

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