Le Québec, moins attrayant pour les investisseurs pétroliers et gaziers

Par La rédaction | 21 novembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un régime fiscal coûteux, des obligations réglementaires onéreuses et une incertitude au sujet de la réglementation environnementale feraient du Québec la province canadienne la moins attractive pour les pétrolières et les gazières, selon l’étude Global Petroleum Survey, de l’Institut Fraser.

Le rapport d’enquête 2014 classe 156 pays, états, territoires et provinces selon les réponses de dirigeants et cadres de l’industrie pétrolière à des questions « sur l’intérêt d’y réaliser des investissements. »

Les dernières statistiques indiquent toutefois que le Québec est passé du 141e rang en 2013 au 133e rang sur 156 en 2014, enregistrant ainsi une progression de taille, mais qui lui donne quand même le statut de « province canadienne la moins bien classée », derrière la Saskatchewan, au premier rang canadien (et au troisième rang mondial), le Manitoba (cinquième rang mondial) et l’Alberta (16e rang mondial).

L’ensemble des juridictions évaluées ont été réparties en cinq catégories selon l’attrait qu’elles représentent pour les pétrolières et les gazières. Le Québec se situe dans le quatrième groupe, aux côtés de la Californie, l’Inde, la France, la Bulgarie, Israël, New York, la Grèce et l’Afrique du Sud.

Selon les sondés, « les freins mis par le gouvernement du Québec dans le cadre du processus d’approbation et de délivrance de permis réduisent l’attrait de la province aux yeux des investisseurs ».

Selon l’enquête, la cinquième catégorie, celle faisant état des endroits les moins propices à l’investissement, inclut le Venezuela, la Bolivie, l’Équateur, l’Iran, la Libye, l’Indonésie et la Sibérie orientale (Russie).

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