Le Québec profitera de la relance aux États-Unis

Par Ronald McKenzie | 31 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

Le renforcement de l’économie américaine et l’entrée en vigueur de mesures de stimulation annoncées récemment devraient entraîner une accélération de la croissance au Québec en 2014.

C’est du moins ce que prévoient les économistes de BMO dans leur plus récent rapport Provincial Monitor. L’économie de la Belle Province devrait progresser de 1,1 % en 2013, mais la croissance devrait atteindre 1,8 % l’an prochain, disent-ils. À titre de comparaison, le PIB canadien devrait se chiffrer à 1,8 % en 2013 et à 2,2 % en 2014.

Bien que le Québec continue de viser l’équilibre budgétaire pour le présent exercice et le prochain, le gouvernement a aussi adopté des mesures de stimulation, notamment des réductions du coût de l’électricité pour les entreprises, des crédits d’impôt et des crédits à la rénovation. « Le train de mesures représente 2 milliards de dollars sur 4 ans et devrait correspondre à environ 0,1 % du PIB », constatent les experts de BMO.

Sur le front de la construction, la grève de juin a réduit la production et a constitué un boulet pour la croissance, bien que le retour au travail des travailleurs ait entraîné un rebond au troisième trimestre.

Le nombre d’emplois a chuté de 45 000 en août et les secteurs de la fabrication, de l’enseignement et des soins de santé ont accusé de nets reculs alors que le taux de chômage a atteint 7,9 %.

De manière plus large, le marché de l’habitation a fléchi et des villes comme Montréal n’ont pas rebondi de l’accalmie du début de l’année avec la même vigueur que des marchés ailleurs au pays.

« Les entreprises (…) continuent de montrer des signes d’un optimisme prudent et elles comprennent la nécessité d’investir dans leurs activités pour améliorer leur productivité. Elles se montrent toutefois très sélectives et attentives aux coûts de leurs projets, de leurs investissements et de leurs achats d’équipement. Il est clair qu’elles surveillent l’aspect financier de plus près que par le passé », précise BMO.

Ronald McKenzie