Le secret de la confiance des retraités : leur conseiller!

Par Anaïs Chabot | 7 juillet 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Au Canada, 72 % des retraités âgés entre 55 et 70 ans font appel à un conseiller pour les aider à planifier leur retraite. Et ils sont beaucoup plus confiants, que les 28 % de retraités qui n’ont pas de conseiller, qu’ils auront une retraite confortable. C’est du moins ce qui ressort d’une nouvelle étude menée par TD Waterhouse dans l’ensemble du Canada.

Selon le Rapport TD Waterhouse sur les Canadiens et la retraite, publié le 7 juillet, 66 % des retraités canadiens ont bien planifié leur budget de retraite, tandis que 20 % affirment dépenser plus d’argent qu’ils ne l’avaient prévu. Ces dépenses supplémentaires sont en majorité les dépenses quotidiennes (60 %). Mais 47 % de ces retraités montrent du doigt les frais médicaux et de santé, 36 % les impôts et 34 % disent payer plus qu’ils ne le pensaient pour leurs activités de loisir.

Des 72 % des retraités canadiens qui ont un conseiller qui les aide avec leur plan financier de retraite, 82 % estiment que ce plan financier cible exactement leurs besoins et leurs attentes. Pour ces retraités, avoir un conseiller qui les épaule leur donne confiance en leur avenir financier.

« La bonne nouvelle, c’est que non seulement les Québécois sont conscients du besoin de planifier leur retraite, ils font ce qu’il faut pour y arriver, a expliqué Richard La Ferrière, chef de région, Planification financière pour le Québec, TD Waterhouse. Un plan de retraite infaillible qui conviendrait à tous n’existe tout simplement pas. Il est essentiel d’établir et de maintenir un plan financier conçu sur mesure, en fonction des besoins précis. »

Des retraités qui ne veulent pas se reposer! Le Rapport de TD Waterhouse prouve également que les retraités canadiens sont loin d’être oisifs. Cela est peut-être dû au fait que 36 % des Canadiens à la retraite ont de la difficulté à envisager leur nouvelle vie… sans leur carrière.

Le quart des retraités canadiens continue de travailler, même si ce n’est que bénévolement. En effet, 14 % font du travail bénévole, 5 % occupent un emploi à temps partiel, 4 % font de la consultation et 2 % ont démarré une petite entreprise. De plus, 3 % des retraités canadiens qui n’ont aucun emploi présentement comptent redevenir actif très prochainement.

Si pour certains (36 %), occuper un emploi à la retraite est une question de survie, la majorité (84 %) le fait pour avoir l’impression d’accomplir quelque chose. Et pour plus de la moitié des retraités (52 %), rester actif permet de conserver un réseau social.

Anaïs Chabot