Le taux d’épargne des ménages en hausse au Canada

Par La rédaction | 3 juin 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture
Black purse full of banknotes isolated on a white background.

Le taux d’épargne des ménages s’est établi à 4,9 % au premier trimestre, en légère hausse par rapport à 4,8 % au trimestre précédent, indiquent les derniers Comptes économiques canadiens de Statistique Canada.

La raison : leur revenu disponible a progressé un peu plus rapidement que leurs dépenses de consommation (en dollars courants).

Par ailleurs, le ratio du service de la dette des ménages, qui correspond aux intérêts versés sur leurs prêts hypothécaires et non hypothécaires divisés par leur revenu disponible, a fléchi pour se situer à 6,97 %, soit une sixième baisse trimestrielle consécutive.

Le taux d’épargne nationale a quant à lui été de 5 %, en hausse par rapport aux 4,3 % enregistrés au trimestre précédent. Selon Statistique Canada, cette hausse s’explique surtout par l’augmentation de l’épargne des sociétés non financières.

Ralentissement des dépenses

De leur côté, les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de seulement 0,3 % au cours des trois premiers mois de l’année.

Ce chiffre représente la moitié du rythme affiché au trimestre précédent et le rythme le plus lent enregistré depuis le premier trimestre de 2013.

L’origine de ce ralentissement global de la croissance réside dans la baisse des dépenses de vêtements et de chaussures (-1,7 %) et des achats de véhicules (-1,1 %).

Baisse de la demande de logements

Statistique Canada note également que la valeur de la construction de logements neufs a baissé de 1,5 %, après avoir progressé de 1,3 % au quatrième trimestre de 2013.

Quant aux activités de revente (-6,4 %), qui se répercutent sur les coûts de transfert de propriété, elles ont affiché leur deuxième baisse trimestrielle consécutive.

Enfin, le produit intérieur brut réel a augmenté de 0,3 %, après avoir affiché une hausse de 0,7 % au quatrième trimestre l’an dernier. Il s’agit de la plus faible hausse depuis la fin de 2012.


À lire :

La rédaction