Le tiers des Québécois ont un coussin financier

Par Ronald McKenzie | 27 mars 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Dans l’éventualité où ils subiraient un problème d’argent, près du tiers (31 %) des Québécois pourraient compter sur des épargnes représentant d’un à trois mois de frais de subsistance, indique un sondage de TD Canada Trust.

Treize pour cent (13 %) ont l’équivalent de quatre à six mois de frais de subsistance, et 18 %, plus de six mois.

Voilà quelques éléments positifs que révèle l’étude menée en janvier auprès de 1022 Canadiens adultes, dont 251 résidents du Québec. Ils mettent en évidence le fait qu’une grande partie des Québécois comprennent l’importance d’avoir des économies pour faire face aux imprévus. De fait, seulement 3 % des participants n’en voient pas l’utilité.

Malgré ces bonnes nouvelles, des nuages gris persistent. Ainsi, 37 % des personnes interrogées n’ont pas mis d’argent de côté dans l’éventualité où elles perdraient leur emploi, devraient engager des frais médicaux importants, financer des rénovations urgentes ou faire face à des dépenses inattendues.

Selon le sondage, 49 % des Québécois admettent avoir été dans une situation où ils ont dû avoir recours à leurs économies pour affronter un imprévu, mais seulement 25 % d’entre eux s’étaient constitué un tel coussin.

Parmi ceux qui ne disposaient pas de fonds, 47 % ont dû recourir à l’aide de la famille ou des amis, 32 % ont utilisé leurs cartes de crédit et 32 % ont eu recours à un prêt ou à une marge de crédit. Les Québécois ont été les moins susceptibles de dire qu’ils ont puisé dans leur épargne (5 % contre 16 % à l’échelle du pays) ou leur REEE (8 % contre 14 % à l’échelle du pays).

Les raisons invoquées pour être dépourvu d’un coussin financier sont classiques : être « sans le sou » (56 %), devoir payer des cartes de crédit ou des marges de crédit (44 %), rembourser un prêt hypothécaire (12 %), ou épargner pour la retraite ou les études des enfants (7 %).

Ronald McKenzie