L’économie canadienne stagne en mai

1 août 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

(01-08-2006)Selon Statistique Canada, la croissance économique canadienne a stagné en mai, une première dans les derniers huit mois.


Le PIB canadien n’a enregistré qu’un maigre gain de 0,1 % comparativement à avril. Pour le quatrième mois sur cinq, la croissance économique a été en deçà des attentes. Dans le cadre d’un sondage publié par l’agence Bloomberg , 17 analystes avaient estimé qu’elle atteindrait en moyenne 0,3 %.

En mai, les baisses au niveau des ventes au détail, ainsi que dans les secteurs de la construction, et de la production pétrolière et gazière, appuient le ralentissement de croissance prédit par la Banque du Canada jusqu’à 2008.

Après sept ans de hausses de taux d’intérêt, la Banque du Canada a donc décidé d’opter pour le statu quo le 11 juillet dernier. «Voilà qui confirme que la Banque restera en retrait, a commenté Stéfane Marion, économiste en chef adjoint à la Financière Banque Nationale. On observe une croissance inférieure à son potentiel aux États-Unis lors du deuxième trimestre, et il est probable qu’on en observera aussi une au Canada. Du point de vue de la Banque, il n’est pas nécessaire d’être agressif.» La Banque décidera du prochain taux le 6 septembre.

En mai, l’industrie minière, pétrolière et gazière ont aussi décliné de 2,3 % puisque certains champs de pétrole sur la côte est du Canada ont fermé temporairement, entraînant la diminution de la production albertaine.

Statistique Canada rapporte que le secteur de la construction a chuté de 1,2 %, la troisième baisse mensuelle consécutive, ainsi que l’industrie de la vente au détail, avec 0,6 %. Quant à lui, le secteur manufacturier a grimpé de 0,1 %, le premier gain en cinq mois, et les ventes de gros ont monté de 0,9 %.

Dans son rapport de juillet sur la politique monétaire, la Banque du Canada affirme que la croissance devrait atteindre 3,2 % lors du second trimestre. Pour des économistes comme Avery Shenfeld de CIBC Marchés mondiaux, les résultats en mai signifient que la Banque a été trop optimiste dans ses prévisions et que la croissance sera probablement inférieure à 2%.

(01-08-2006)Selon Statistique Canada, la croissance économique canadienne a stagné en mai, une première dans les derniers huit mois.


Le PIB canadien n’a enregistré qu’un maigre gain de 0,1 % comparativement à avril. Pour le quatrième mois sur cinq, la croissance économique a été en deçà des attentes. Dans le cadre d’un sondage publié par l’agence Bloomberg , 17 analystes avaient estimé qu’elle atteindrait en moyenne 0,3 %.

En mai, les baisses au niveau des ventes au détail, ainsi que dans les secteurs de la construction, et de la production pétrolière et gazière, appuient le ralentissement de croissance prédit par la Banque du Canada jusqu’à 2008.

Après sept ans de hausses de taux d’intérêt, la Banque du Canada a donc décidé d’opter pour le statu quo le 11 juillet dernier. «Voilà qui confirme que la Banque restera en retrait, a commenté Stéfane Marion, économiste en chef adjoint à la Financière Banque Nationale. On observe une croissance inférieure à son potentiel aux États-Unis lors du deuxième trimestre, et il est probable qu’on en observera aussi une au Canada. Du point de vue de la Banque, il n’est pas nécessaire d’être agressif.» La Banque décidera du prochain taux le 6 septembre.

En mai, l’industrie minière, pétrolière et gazière ont aussi décliné de 2,3 % puisque certains champs de pétrole sur la côte est du Canada ont fermé temporairement, entraînant la diminution de la production albertaine.

Statistique Canada rapporte que le secteur de la construction a chuté de 1,2 %, la troisième baisse mensuelle consécutive, ainsi que l’industrie de la vente au détail, avec 0,6 %. Quant à lui, le secteur manufacturier a grimpé de 0,1 %, le premier gain en cinq mois, et les ventes de gros ont monté de 0,9 %.

Dans son rapport de juillet sur la politique monétaire, la Banque du Canada affirme que la croissance devrait atteindre 3,2 % lors du second trimestre. Pour des économistes comme Avery Shenfeld de CIBC Marchés mondiaux, les résultats en mai signifient que la Banque a été trop optimiste dans ses prévisions et que la croissance sera probablement inférieure à 2%.

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