L’économie en croissance pour la prochaine année

Par La rédaction | 12 septembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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La tendance sera à la hausse pour l’économie québécoise et canadienne en 2014-2015, une amélioration attribuable à la force des exportations, selon les dernières Perspectives provinciales publiées par les Services économiques RBC.

En dépit des résultats contrastés des secteurs industriels, la croissance globale du Québec devrait surpasser celle recensée en 2013. L’institution financière a toutefois réévalué à la baisse ses prévisions de croissance du PIB réel pour 2014, celles-ci passant de 1,9 % à 1,7 %. À l’échelle canadienne, RBC table sur une hausse de 2,4 %.

Incidemment, les chiffres de l’Institut de la statistique du Québec montrent que les exportations réelles de marchandises ont grimpé de 6,6 % par rapport aux six premiers mois de 2013.

La balance commerciale est également en hausse, résultat de la baisse des importations réelles de marchandises, et représente la totalité du gain annualisé du PIB réel à 2,4 %.

Prudence de toutes parts

L’étude cite la prudence des entreprises québécoises à investir, la prudence des ménages en matière de dépense et les dépenses gouvernementales, limitées bien qu’en hausse, pour expliquer l’indice actuel du PIB. La hausse de la demande des États-Unis devrait avoir un effet positif à cet égard. L’appréciation escomptée du dollar américain à mesure que l’économie se renforcera en 2015, ainsi que la hausse prochaine des taux d’intérêt officiels, provoqueront vraisemblablement un autre accès de faiblesse du dollar canadien. La monnaie s’établira à 0,87 $US cette année et à 0,85 $US en 2015, selon le document.

RBC maintient ses prévisions de croissance du PIB réel pour le Québec à 1,8 % en 2015, sur la base d’une hausse des investissements des entreprises, et à 2,7 % pour le Canada.

Baisse du chômage

À l’échelle canadienne, l’étude prévoit un rétrécissement de l’écart de production et un resserrement des emplois à temps plein, qui devrait se traduire par une pression à la hausse sur les salaires. Le taux de chômage devrait s’établir à 6,5 % à la fin de 2015, alors qu’il s’élève à 7,0 % actuellement.

Les dépenses de consommation d’un océan à l’autre devraient connaître une hausse de 2,3 %. Les hausses de taux d’intérêt seront graduelles et coïncideront avec l’accélération de la croissance des revenus, permettant aux consommateurs d’absorber l’augmentation des coûts liés au service de la dette.

Au Canada, pour 2014, RBC anticipe une hausse de 2,1 % des reventes de maisons, jumelée à une montée impressionnante de 4,3 % des prix. Les pressions accrues liées à la hausse des taux d’intérêt sur l’accessibilité devraient ralentir le marché de la revente et ramener la croissance des prix à 1,1 % en 2015.

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