Les achats impulsifs, une habitude coûteuse

Par Ronald McKenzie | 26 septembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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business woman in a shopping centre with some bags

Vos clients ont de la difficulté à joindre les deux bouts? Vérifiez s’ils ne sont pas des consommateurs impulsifs.

En effet, une étude de BMO sur la psychologie des dépenses révèle que, chaque année, les Canadiens déboursent en moyenne 3720 $ pour des articles superflus et que les hommes dépensent plus du double que les femmes. Fait à noter, la moitié (52 %) des participants regrettent leurs achats après coup et 43 % dépensent parfois plus qu’ils ne gagnent en un mois.

La majorité (60 %) des personnes interrogées se comportent de cette façon afin d’améliorer leur humeur. Plus de la moitié (55 %) se procurent un article dont elles n’ont peut-être pas besoin parce qu’il est en solde. Dans 42 % des cas, elles n’utiliseront jamais les articles en question.

De quoi les acheteurs impulsifs font-ils le plein? Le plus souvent de vêtements (57 %), mais aussi de repas au restaurant (52 %), de chaussures (39 %), de livres ou de magazines (38 %) et de musique ou de films (31 %).

Le pire, c’est que près du tiers (31 %) des ces consommateurs ont dû emprunter de l’argent ou contracter un prêt pour régler ces dépenses non essentielles.

BMO constate que ces habitudes sont plus répandues chez les plus jeunes Canadiens. Un Canadien sur trois (33 %) de moins de 30 ans a été incapable d’acquérir quelque chose dont il avait besoin parce qu’il avait effectué des dépenses superflues.

Même les participants à haut revenu ont subi les conséquences de leurs dépenses superflues. Ainsi, 19 % des membres d’un ménage gagnant au moins 100 000 $ par année ont été incapables de s’offrir quelque chose qu’ils voulaient parce qu’ils avaient fait des achats non essentiels.

L’étude de BMO indique qu’une personne sur cinq seulement revoit ses dépenses non essentielles à la fin de chaque mois, ce qui veut dire que certains peuvent ne pas se rendre compte des sommes consacrées à des dépenses superflues.

Ronald McKenzie