Les baby-boomers québécois ont le Sud en tête

Par Ronald McKenzie | 28 octobre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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retired couple relaxing in chairs at the beach

Plus du tiers des baby-boomers du Québec envisagent l’achat d’une propriété au sud de la frontière, indique un sondage TD Canada Trust. L’étude menée au début de l’automne montre également que 20 % des participants estiment que les occasions créées par la baisse du marché immobilier ont stimulé leur intérêt, alors que 13 % examinent déjà les occasions sur le marché immobilier aux États-Unis.

Actuellement, 9 % des boomers québécois possèdent une propriété de vacances et 15 % de plus prévoient en faire l’acquisition pour leur retraite.

Ce rêve de posséder une maison ou un condo aux États-Unis ou dans une destination soleil contraste avec la situation réelle des propriétaires québécois. En effet, 60 % des personnes interrogées détiennent un prêt hypothécaire et 30 % d’entre eux ont remboursé moins de la moitié de leur prêt, indiquent les données du sondage de TD Canada Trust. Qui plus est, près de la moitié des participants (48 %) affirment qu’ils continueront d’habiter dans leur demeure actuelle pendant leur retraite.

Cependant, ceux qui ont l’intention de déménager pourront dégager une marge de manoeuvre à la vente de leur résidence actuelle. C’est le cas d’environ quatre Québécois sur cinq, qui planifient d’acheter une plus petite maison lorsqu’ils se départiront de la maison qu’ils occupent aujourd’hui. Près de la moitié de ces personnes affirment que l’achat d’une plus petite maison leur permettra d’épargner de l’argent alors que 34 % disent qu’ils pourront ainsi profiter d’éléments plus luxueux.

À l’intention de ceux qui lorgnent vers le Sud, TD Canada Trust leur recommande de discuter avec un conseiller qualifié en prêts hypothécaires. «Bien qu’il y ait certainement de belles occasions, il est important de tenir compte des règles en matière de prêt et de taxes. Un spécialiste peut vous aider à remplir les documents nécessaires et à décider si l’achat d’une propriété dans un autre pays constitue vraiment une option abordable», note l’institution financière.

Ronald McKenzie