Les banques canadiennes entrent dans une nouvelle ère

Par Ronald McKenzie | 26 février 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une fois de plus, le secteur bancaire canadien a réalisé une très bonne année en 2012. Dans l’ensemble, le bénéfice net attribuable aux actionnaires des six grandes banques canadiennes s’élève à 28,6 milliards de dollars, soit un rendement des capitaux propres de 17,1 % en moyenne, constate le cabinet PwC Canada.

Si toutefois les banques canadiennes souhaitent continuer à enregistrer de bons résultats, elles doivent se pencher sur la réforme réglementaire concernant le capital et l’incertitude économique, ainsi que sur les changements dans les habitudes de consommation et leur incidence sur la croissance, dit PwC Canada dans son rapport annuel sur le développement de ce secteur au pays.

« Les banques canadiennes entrent dans une nouvelle ère, avec une nouvelle norme. Elles continuent à afficher leur bonne santé, mais elles sont en présence d’attentes conflictuelles de la part des actionnaires, des clients, des instances régulatrices et des banques centrales. Ces attentes rendent encore plus compliquée la gestion des activités bancaires », dit PwC Canada.

Outre les changements réglementaires concernant le capital, les banques doivent encourir des frais d’opération supplémentaires pour satisfaire les nouvelles exigences, notamment la révision des systèmes informatiques et l’inclusion d’effectifs supplémentaires à des fonctions de contrôle. « Ces coûts peuvent avoir une incidence sur le résultat net. Cette nouvelle donne pourrait induire des changements à l’interne afin de maintenir le niveau actuel des bénéfices », prévient PwC Canada.

De manière générale, les perspectives d’avenir sont globalement bonnes pour les banques canadiennes. Mais elles pourraient faire mieux en offrant de nouveaux services et en privilégiant d’autres types d’activités rentables. Celles-ci sont : le crédit commercial et les prêts aux petites entreprises, la gestion du patrimoine, de nouveaux produits d’assurance, les services bancaires au commerce et à l’investissement ainsi que toutes les possibilités à la disposition des banques pour les prochaines années.

« Les banques canadiennes doivent s’organiser pour être partie prenante du processus à mesure que le paysage bancaire évolue. Certes, des changements sont prévisibles, mais il y a également de nouvelles possibilités, et les six grandes banques canadiennes sont en mesure de préparer la voie. Si le Canada est proactif dans la recherche des facteurs de croissance, il maintiendra la résilience et la solidité économique qui ont fait l’admiration des pays du monde entier ces cinq dernières années », souligne PwC Canada.

Pour consulter le rapport annuel de PwC Canada sur le développement du secteur bancaire au pays (en anglais), cliquez ici

Ronald McKenzie