Les Canadiens blasés face à leurs dettes

Par Ronald McKenzie | 25 septembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Pour la plupart des Canadiens, l’endettement est une stratégie financière viable. S’ils devaient faire face à un imprévu, 90 % des Canadiens n’hésiteraient pas à emprunter pour régler la facture, révèle un sondage réalisé pour le compte du syndic ontarien de faillite Hoyes, Michalos & Associates.

« Pour plusieurs, l’utilisation de la dette pour non seulement faire de gros achats comme des voitures, mais aussi pour couvrir les dépenses quotidiennes, est devenue chose courante », a commenté l’entreprise.

Plusieurs données du sondage appuient cette affirmation. Ainsi, 70 % des participants ont dit avoir besoin d’une aide immédiate pour s’acquitter de leurs obligations financières, y compris le remboursement d’une dette (20 %), l’augmentation de l’épargne (16 %) et l’amélioration des liquidités (13 %).

Plus du quart (26 %) sont plus endettés aujourd’hui qu’il y a un an.

S’ils devaient acquitter une facture imprévue de 2000 $ en 30 jours, plus d’un Canadien sur quatre (28 %) ne pourrait pas trouver cet argent à l’intérieur de ce délai. Parmi ceux qui pourraient disposer de la somme, la grande majorité l’emprunterait.

« Il est inquiétant de voir que les Canadiens sont devenus complètement blasés face à la dette. Cela devient leur nouvelle norme et ils sont insensibles face à cette dangereuse tendance », déplore Hoyes, Michalos & Associates.

Ronald McKenzie