Les Canadiens dépensent davantage pour leur maison, moins en impôt

27 février 2008 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture

Les ménages canadiens consacrent une part grandissante de leurs revenus à se loger, à voyager et à utiliser leur téléphone cellulaire, constate Statistique Canada. En contrepartie, la partie de leur budget familial qui passe en impôt atteint un creux vieux de 14 ans.

Les Canadiens ont fait résonner les tiroirs-caisses des commerces en 2006. En effet, chaque ménage a dépensé en moyenne 48 770 $ pour se procurer des biens et des services. Il s’agit d’une hausse de 4,6 % par rapport à 2005. C’est deux fois plus que le taux d’inflation enregistré durant cette période, indique l’agence fédérale.

Les impôts sur le revenu des particuliers (20 %), le logement (19 %) et le transport (14 %) ont constitué les parts les plus importantes des budgets des ménages canadiens. Certes, la facture fiscale demeure le poste budgétaire le plus lourd, mais Statistique Canada fait remarquer que, à 20 % du budget d’un ménage moyen, elle représente «la part la plus faible depuis l’enquête réalisée en 1992». En moyenne, les contribuables canadiens ont payé 13630 $ en impôt en 2006.

De 2005 à 2006, les dépenses en logement ont crû de 5 % pour s’établir en moyenne à 12 990 $, ce qui est principalement le résultat d’une augmentation de 14 % des dépenses en Alberta, de 7 % en Saskatchewan et de 6 % en Colombie-Britannique.

Pour ce qui est du transport, les dépenses ont progressé de 4 % à l’échelle nationale. Cela comprend l’achat de véhicules de même que l’utilisation du transport en commun. Statistique Canada note que les dépenses pour le transport en commun ont crû de 17 % pour s’établir à 970 $. Or, la plus grande partie de ces dépenses étaient consacrées au transport aérien, lesquelles ont augmenté de 22 % pour s’établir à 530 $ par ménage.

Pour finir, on enregistre un bond de 18 % en ce qui concerne les dépenses en téléphones cellulaires et autres services téléphoniques sans fil. Facture moyenne: 470 $. Parallèlement, les dépenses pour les services téléphoniques classiques à fil ont continué à diminuer, en baisse de 3 % pour se fixer à 650 $.

Plus des deux tiers (68 %) des ménages ont déclaré posséder au moins un téléphone cellulaire, en hausse par rapport à la proportion de 64 % de 2005. Par ailleurs, un ménage sur cinq a déclaré posséder deux téléphones cellulaires, tandis que un sur dix possédait trois téléphones cellulaires ou plus.

Quelque 644 000 ménages, soit un ménage sur vingt, ont déclaré utiliser un téléphone cellulaire seulement et ne pas posséder de téléphone classique à fil. Parmi eux, près de 80 % étaient des locataires et 60 %, des ménages à une personne.