Les Canadiens limités par leur manque de connaissances

Par La rédaction | 31 juillet 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un récent sondage mené par Nielsen pour la AGF dresse le constat suivant : sept Canadiens sur dix estiment ne pas avoir mis suffisamment d’argent de côté pour leur retraite, et six sur dix n’ont pas pris de mesures afin de protéger leurs investissements contre les conséquences éventuelles d’une augmentation des taux d’intérêt. Un manque de connaissances pratiques serait à l’origine de cette inaction pouvant avoir des impacts significatifs sur leur vie de retraités.

Le sondage ciblant des répondants âgés de 35 ans et plus avec un actif investi d’au moins 25 000 dollars a révélé que :

– 69 % des Canadiens estiment ne pas avoir mis assez d’argent de côté pour leur retraite;

– 71 % se disent « un peu renseigné » ou « pas du tout renseigné » en matière d’investissement;

– 59 % se disent inquiet par rapport aux conséquences éventuelles d’une augmentation des taux sur leur portefeuille, mais n’ont pas pris de mesures afin de protéger leurs investissements parce qu’ils ne savent pas comment s’y prendre pour remédier à la situation.

Plusieurs carences recensées

« Sur la bonne voie pour atteindre vos objectifs de retraite? » À cette question, 69 % des investisseurs ont répondu « qu’ils craignent ne pas avoir suffisamment épargné pour la retraite » et seulement un sur dix se dit confiant de pouvoir le faire. À la suite d’un bilan financier portant sur les écarts existants par rapport à leurs objectifs de retraite, 57 % de ces investisseurs croient « qu’il vaut mieux garder le cap en poursuivant leur stratégie d’investissement », révélant « une dissonance entre leurs convictions et leurs actions ».

Le sondage indique qu’en moyenne, les Canadiens croient que la valeur de leur portefeuille a baissé de 10 % à 50 % après la crise financière de 2008. Un sur cinq serait incapable de quantifier le montant de cette perte. Malgré la baisse importante de la valeur de leur portefeuille pendant la récession, 49 % n’auraient pas modifié leur stratégie d’investissement.

Conscients des risques, à la recherche de stratégies

– Si 56 % des Canadiens sondés se disent préoccupés par les effets d’une hausse des taux d’intérêt sur leur portefeuille, 59 % ont souligné leur incapacité à agir.

– Alors que 80 % sont conscients des avantages de la diversification mondiale, 59 % d’entre eux seraient incertains de la nécessité d’investir à l’extérieur du pays.

– Trois Canadiens sur cinq feraient appel à un conseiller financier et les trois quarts d’entre eux lui délégueraient un rôle important dans la prise des décisions.

– 75 % de ceux qui retiennent les services d’un conseiller disent participer « très activement » ou « quelque peu activement » à la planification de leur retraite.

La rédaction