Les consommateurs ont faim… de crédit

10 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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L’appétit des consommateurs pour le crédit continuera de grandir, si l’on se fie à un sondage mené auprès des professionnels des risques bancaires canadiens et américains.

Plus de la moitié des répondants (56 %) considèrent que le montant des demandes pour du nouveau crédit devrait augmenter au cours des six prochains mois, alors que seulement 16 % des consommateurs croient que ce montant diminuera.

Le sondage révèle aussi que 46 % des banquiers prévoient que des demandes pour les marges de crédit augmenteront, alors que 8 % croient qu’elles seront en baisse. Quant au crédit à la consommation, 53 % des prêteurs sondés affirment que les soldes des cartes de crédit gonfleront au cours des six prochains mois, alors qu’ils sont seulement 7 % à prévoir que ces soldes seront en baisse.

« Malgré les récentes mises en garde du gouvernement fédéral et de la Banque du Canada quant aux taux d’endettement des ménages canadiens, notre sondage montre que 54 % des répondants croient que les consommateurs canadiens feront des demandes pour du crédit supplémentaire au cours des six prochains mois, contre une moyenne de 46 % en Amérique du Nord », explique Cheryl Woodburn, directrice principale de FICO Canada.

La croissance des demandes de crédit devrait être plus importante chez les 30 à 39 ans, croient la moitié des répondants, alors que plus d’une personne sondée sur cinq (22 %) pense au contraire que la croissance sera plus élevée chez les 20 à 29 ans. Finalement, 18 % estiment que ce sera chez les consommateurs âgés de 40 ans et plus.

Quand on parle de risque, ce sont les prêts étudiants qui causent le plus d’inquiétude. Près de la moitié des experts sondés prévoient une hausse des prêts étudiants en souffrance, contre 15 % qui prévoient une baisse. C’est le huitième trimestre consécutif où les prêts étudiants sont une source d’inquiétude importante.

Quant aux consommateurs qui ne pourront pas rembourser leur crédit, 62 % des experts sondés croient qu’il n’y aura ni hausse, ni baisse, alors que 11 % estiment qu’il y aura une baisse.

Les trois quarts des banquiers croient enfin que les taux d’intérêt augmenteront dans les six prochains mois. Moins de 1 % des répondants croient que les taux d’intérêt diminueront, le plus faible taux en trois ans d’existence du sondage de FICO.