Les épargnants mal préparés pour affronter les imprévus

Par Ronald McKenzie | 8 août 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus de la moitié des Québécois (55 %) ont moins de 10 000 $ en réserve pour faire face aux jours difficiles, indique un sondage de BMO. De ce nombre, 18 % disposent de seulement 1000 $ pour se relever en cas de coup dur.

Ces données concordent assez bien avec celles que BMO a recueillies à l’échelle du pays. D’un océan à l’autre, la moitié des personnes sondées ont mis de côté l’équivalent de trois mois de dépenses, ce qui représente une baisse de trois points de pourcentage par rapport à 2012. Par ailleurs, 43 % des Canadiens ont moins de trois mois d’économies de côté, soit une augmentation de trois points de pourcentage.

Ces chiffres peuvent s’expliquer par le fait que près du quart des Canadiens vivent d’un chèque de paie à l’autre.

La constitution d’un fonds d’urgence est d’autant plus importante que 68 % des participants ont déjà dû puiser dans leurs économies pour payer des réparations automobiles (25 %), parer à une perte d’emploi (21 %) ou effectuer des réparations à la maison (20 %).

Les Canadiens âgés de plus de 65 ans sont les plus enclins (84 %) à dire qu’ils se sentent prêts à affronter une situation d’urgence sur le plan financier. À l’inverse, ceux qui font partie de la tranche d’âge des 35 à 44 ans sont les moins bien préparés (59 %).

La taille des revenus ne semble pas être un facteur déterminant. En effet, parmi ceux qui gagnent 100 000 $ ou plus, 23 % ne se sentent pas bien préparés en cas d’urgence. Le tiers des participants seraient incapables de survivre plus de trois mois grâce à leur fonds d’urgence.

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Ronald McKenzie