Les États-Unis examinent le statut fiscal du bitcoin

Par La rédaction | 27 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Le fisc américain considère désormais le bitcoin comme un actif susceptible d’être soumis à l’impôt, rapporte l’Agence France-Presse.

« Les “monnaies virtuelles” peuvent être utilisées pour acheter des biens et des services ou être stockées comme investissement […], mais elles n’ont pas de valeur légale », a précisé mardi une note de l’Internal Revenue Service (IRS), une agence chargée de collecter l’impôt sur le revenu et les taxes chez nos voisins du Sud.

À ce titre, elles seront traitées comme des « biens », et les plus-values qui en sont tirées seront imposées au même titre que les gains sur le capital, détaille le document.

Par ailleurs, si des salaires sont versés en bitcoin, ils seront soumis à l’impôt sur le revenu en calculant sa valeur au moment où la transaction a été accomplie, indique l’IRS. Les paiements effectués avec cette monnaie virtuelle sont eux aussi concernés.

Un investissement « plus que risqué »

Au début du mois, le Japon a lui aussi décrété que le bitcoin ne pouvait être fiscalement considéré comme une monnaie. Le fisc nippon lui a accordé le statut de « marchandise » ou de « chose » soumise à l’impôt.

À la mi-mars, la Financial Industry Regulatory Authority, l’autorité américaine de régulation des marchés financiers, avait averti qu’il représentait un investissement « plus que risqué », facilitant la fraude et les escroqueries de toutes sortes.

Créé en 2009 et échangé de gré à gré, le bitcoin traverse une grave crise de confiance, liée notamment à la fermeture il y a quelques semaines d’une de ses principales plateformes d’échange, victime d’une cyberattaque.

Après avoir culminé à 1 000 dollars l’an dernier, il évoluait mardi autour de 580 $US.

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La rédaction