Les études de marché priment sur les émotions

Par La rédaction | 26 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les Canadiens sont 10 fois plus susceptibles de se fier à des études de marché (71 %) qu’à des émotions (7 %), selon un sondage publié hier dans le deuxième Rapport annuel sur la psychologie du placement (en anglais) de BMO Groupe financier.

Toutefois, seul un Canadien sur trois indique se fier uniquement aux études de marché, tandis que seuls 28 % d’entre eux déclarent toujours maîtriser leurs émotions lorsqu’ils investissent.

Le sondage que BMO a effectué auprès de 1005 Canadiens âgés de 18 ans et plus révèle aussi que, chez les personnes qui permettent aux émotions de jouer un rôle dans leurs décisions de placement, les émotions les plus souvent ressenties sont l’optimisme (48 %), l’anticipation (35 %) et la confiance (35 %).

Seule une personne sur cinq a indiqué ressentir de la crainte ou de l’appréhension lors du choix d’un placement, les femmes étant plus susceptibles que les hommes de ressentir ces émotions (27 % contre 16 %).

Par ailleurs, 58 % des Canadiens interrogés se disent optimistes en matière d’occasions de placement au pays. Les autres régions du monde dans lesquelles ils seraient prêts à investir en confiance sont les États-Unis (34 %), l’Asie (29 %) et l’Europe (21 %).

Ce sentiment de fierté nationale est toutefois tempéré par un certain malaise, relève BMO. En effet, seul le tiers (34 %) des répondants se disent optimistes au sujet des taux d’intérêt canadiens et des perspectives d’avenir du huard.

La rédaction