Les études des enfants peuvent retarder la retraite

Par Fabrice Tremblay | 26 août 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les coûts des études post-secondaires de leurs enfants peuvent conduire plusieurs parents à repousser l’âge de leur retraite. C’est ce que révèle un sondage mené par la firme Léger marketing pour le compte de la banque CIBC.

Le sondage indique que 60 % des parents ayant des enfants de moins de 25 ans ont épargné moins que ce qu’ils avaient prévu pour leur retraite, car ils ont utilisé une partie de leur épargne-retraite pour payer les études de leurs enfants. Cette proportion est cependant plus faible au Québec, soit 49 %, par rapport à la moyenne canadienne de 60 %.

Dans 33 % des cas, les parents indiquent même avoir augmenté leurs dettes pour aider leurs enfants à payer leurs études ou à combler d’autres besoins.

L’âge de la retraite Parmi tous les parents ayant des enfants de moins de 25 ans, 36 % ont répondu qu’ils devront repousser la date du départ à la retraite. Dans 16 % des cas, le départ à retraite devrait avoir lieu entre un et quatre ans plus tard que ce qui était prévu. Mais 19 % prévoient reporter cette date d’au moins cinq ans.

« De nombreux Canadiens veulent accroître leur épargne-retraite ou réduire leurs dettes, mais les coûts qu’on peut assumer en aidant ses enfants pour leurs études collégiales ou universitaires peuvent nuire à la réalisation de ces objectifs », affirme Sylvain Vinet, directeur régional, Est du Canada, Distribution Détail CIBC.

« Les frais associés aux études d’un enfant s’appliquent souvent lorsque les parents sont dans la quarantaine ou la cinquantaine et veulent accélérer la croissance de leur épargne-retraite. Par conséquent, certains parents devront travailler un plus grand nombre d’années pour combler l’écart créé par les coûts associés aux études de leurs enfants », souligne M. Vinet.

Fabrice Tremblay