Les finances personnelles, on connaît ça!

Par Ronald McKenzie | 25 septembre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les épargnants québécois ont une solide opinion d’eux-mêmes, si l’on se fie à un sondage RBC réalisé l’été dernier.

En effet, 70 % des participants jugent leurs connaissances financières « excellentes ou bonnes ». À l’inverse, seulement 30 % des Canadiens croient la même chose au sujet de leurs voisins.

Il est vrai que les Québécois prennent des mesures pour améliorer leurs connaissances financières de base. Ainsi :

  • 36 % discutent de finances avec un conseiller.
  • 30 % lisent les quotidiens et prennent connaissance de rapports d’entreprise à la télévision ou à la radio.
  • 30 % consultent des amis et des membres de la famille qui sont avertis en matière de finances.
  • 22 % se rendent sur le site Web de banques ou de sociétés de placement.

L’étude de RBC fait ressortir d’autres faits intéressants. Par exemple :

  • 44 % des Québécois affirment que la réussite financière se définit principalement par l’absence de dettes, par rapport à 41 % des Canadiens.
  • 17 % se disent inquiets en ce qui concerne l’emploi, ce qui est légèrement en deçà de la moyenne nationale (19 %).
  • Moins de la moitié des Québécois (46 %) ont reporté des achats importants, comparativement à 50 % à l’échelle nationale.
  • 24 % croient que leur situation financière personnelle va s’améliorer au cours des trois prochains mois, une augmentation de quatre points de pourcentage depuis le dernier trimestre.

Souhaitons que ces épargnants québécois, qui ne doutent pas de leurs connaissances en matière de finance, ne s’occupent pas eux-mêmes leurs placements.

L’an dernier, le professeur Jean-Marc Suret, de l’Université Laval, publiait les résultats d’une vaste étude qui concluait que les investisseurs autonomes ont un niveau de connaissance et d’habileté « généralement médiocre ». Inconscients de leurs lacunes, ils ont tendance à attribuer aux autres leurs mauvaises performances.

Appelé à commenter son étude, le professeur Suret avait indiqué que les investisseurs autonomes « sous-estiment le risque, surestiment leurs connaissances et ont une mauvaise compréhension de plusieurs concepts fondamentaux tels que la diversification des actifs ».

Ronald McKenzie