Mettre ses finances en ordre en quelques minutes

Par La rédaction | 7 janvier 2020 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Jeune famille assise sur un sofa, dressant un budget avec une calculatrice.
Photo : Andriy Popov / 123RF

Même si les Québécois accordent peu de temps à leur budget personnel et à leur épargne, ils peuvent être efficaces en y consacrant seulement quelques minutes chaque jour. Toutefois, ils ne seront pas en mesure de tout faire.

Ainsi, les Américains accordent en moyenne moins de deux minutes par jour à la gestion de leurs finances et cette méthode peut s’avérer payante, relève Le Journal de Montréal.

Même si cela semble peu, ces deux minutes quotidiennes peuvent être suffisantes à condition d’adopter une méthode efficace. Pour cela, il faut d’abord dresser un budget personnel, de manière réaliste et en y priorisant l’épargne. Une fois celui-ci établi, une stratégie de fructification doit être mise en place. De cette stratégie découlent les éventuels placements.

COMPÉTENCE ET HUMANITÉ 

C’est à ce moment que le rôle du conseiller peut prendre tout son sens. Plusieurs accompagnent les particuliers dès le stade budgétaire.

Les particuliers peuvent être tentés, en plus d’avoir établi leur budget, de définir leur stratégie de placement et d’investir de façon autonome. Mais ils gagneront à bénéficier de l’écoute et l’approbation d’un conseiller, affirme Morningstar.

L’investissement autonome est approprié pour les particuliers qui sont capables d’avoir une vision globale de leur situation personnelle, de faire des recherches et de rééquilibrer leur portefeuille pour suivre l’évolution des marchés. Mais arrivé à ce stade, les deux minutes par jour risquent bien de ne plus être suffisantes.

Pour réussir, les investisseurs autonomes doivent aussi disposer de connaissances suffisantes en matière de placements. En plus de ces compétences techniques, ils doivent être en mesure de résister à la charge émotionnelle lorsque la panique ou l’euphorie s’emparent des marchés.

Dans chacune de ces compétences, le conseiller peut apporter sa contribution. Même des investisseurs autonomes, disposant de compétences avancées, trouvent auprès du conseiller une écoute qui les pousse à se questionner davantage ou qui les conforte dans leur choix. Et cette touche d’humanité, qui mêle à la fois compétence et émotionnel, ne peut pas être apportée par un robot conseiller, insiste Morningstar.

La rédaction