Les fonds communs toujours premiers

Par La rédaction | 7 Décembre 2015 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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Les détenteurs de fonds communs — les Québécois surtout — n’ont jamais autant fait confiance en cet outil de placement, révèle un sondage annuel de l’Institut des fonds d’investissement du Canada (IFIC).

Voilà une bonne nouvelle à communiquer à vos clients en cette veille de période des REER!

En effet, le 10e sondage annuel que vient de publier l’organisme sur les perceptions des Canadiens à l’égard des fonds de placement révèle que 87 % d’entre eux se disent persuadés que ceux-ci leur permettront d’attendre leurs objectifs financiers.

Il s’agit d’un sommet depuis la première étude, réalisée en 2006. L’an dernier, ce taux s’établissait à 85 %. Sans surprise, le plus bas (74 %) a été observé en 2009, année qui a suivi la crise financière et qui a échaudé maints épargnants.

Le degré de confiance accordé cette année aux fonds communs dépasse, de loin, ceux associés aux autres formes de placement, dont la cote de popularité est généralement en baisse :

  • CPG et autres dépôts à terme : taux de confiance de 62 % (-3 % en un an et taux le plus bas jamais enregistré);
  • actions : taux de confiance de 61 % (-3 % en un an);
  • obligations : taux de confiance de 55 % (taux le plus bas enregistré à ce jour).

À 34 %, le taux accordé aux fonds négociés en Bourse (FNB) demeure quant à lui stable par rapport à l’an dernier et n’a jamais été aussi élevé, malgré les virevoltes boursières observées cette année.

AU QUÉBEC PLUS QU’AILLEURS

Fait intéressant, les Québécois « ont tendance à accorder une plus grande confiance à chacun des produits d’investissement étudiés que les répondants ailleurs au Canada », précise l’IFIC, sans fournir plus de précisions à ce sujet.

De manière générale, les propriétaires de résidences et les investisseurs plus fortunés ont davantage tendance à faire confiance aux actions et aux FNB, et moins obligations et aux CPG, confirme encore une fois l’étude.

Plus de la moitié des hommes (53 %) se disent renseignés ou très bien renseignés sur les fonds communs, contre 31 % des femmes. Cette perception de connaissances augmente avec l’âge, pour atteindre un sommet de 56 % chez les hommes âgés 65 ans et plus. C’est presque trois fois le taux noté chez les femmes âgées de 18 à 44 ans, par exemple.

« Sur le plan régional, ce sont les Québécois qui se considèrent comme les mieux renseignés (49 %) », lit-on dans l’étude de 50 pages.

SATISFAITS DE LEUR CONSEILLER

Même si elle accuse une légère baisse de 3 % par rapport à l’an dernier, la proportion d’investisseurs satisfaits, assez satisfaits ou voire très satisfaits des conseils que leur prodigue leur conseiller s’élève à 93 %. Ce résultat correspond à la moyenne cumulée depuis la naissance du sondage, en 2006.

Année après année, l’étude de l’IFIC confirme que les conseillers jouent un rôle clé pour aider les Canadiens qui investissent dans les fonds communs. Cette année, 90 % d’entre eux affirment avoir consulté leur conseiller à ce sujet, puis avoir pris la décision eux-mêmes. C’est davantage que l’an dernier (86 %).

Enfin, la grande majorité (94 %) des détenteurs de fonds continue de faire confiance à leur conseiller pour obtenir des conseils éclairés. Ce résultat est inférieur au sommet de 98 % rapporté l’an dernier, mais supérieur à celui noté la première année que la question a été posée, soit en 2012. La rédaction vous recommande :

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