Les investisseurs institutionnels reprennent confiance

Par Ronald McKenzie | 28 mars 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les principaux indices boursiers continuent d’afficher une bonne tenue, et cela se reflète dans l’indice State Street de la confiance des investisseurs. En effet, l’indice global mesuré en mars se chiffre à 91,6 points, en hausse de 5 points par rapport à février.

C’est en Amérique du Nord que State Street note la progression la plus marquée. Son indice régional a gagné près de 9 points au cours de la période pour se fixer à 89,5. En Europe, la confiance des investisseurs européens s’est également améliorée, passant de 95,2 en février à 100,6 (+5,4 points). En Asie, la confiance des investisseurs a légèrement baissé, l’indice régional affichant un repli de 2,2 points à 94,5 points par rapport au niveau de 96,7 le mois dernier.

« Nous avons observé une réduction importante du mouvement de ventes dans lequel les investisseurs institutionnels étaient engagés depuis la fin de l’année 2011. De fait, nous avons noté des achats nets d’actions de la part de gestionnaires de fonds dans la semaine se terminant au 19 mars », a commenté State Street.

Pendant une bonne partie de la récente reprise, les institutions s’étaient contentées de jouer le rôle de « pourvoyeurs de liquidités » sur le marché. Mais, en mars, elles ont choisi d’ajouter à leurs positions principales en actions.

« L’amélioration continue de la situation financière en Europe en réponse aux engagements politiques a redonné de la confiance aux investisseurs de la région. En revanche, les preuves d’une certaine correction dans la trajectoire de la croissance en Asie ont diminué l’appétit pour le risque dans cette région. On notera que tous les investisseurs, en Asie et ailleurs, ont affiché un regain d’appétit pour les actions japonaises ce mois-ci, confirmant une tendance amorcée au troisième trimestre 2011 », souligne State Street.

Publié chaque mois, l’indice State Street de confiance des investisseurs est suivi par les gestionnaires de fonds et les banques centrales. Il évalue de manière quantitative l’appétit des investisseurs pour le risque en analysant les tendances se dégageant des achats et des ventes effectués par les investisseurs institutionnels.

Ronald McKenzie