Les investisseurs pensent placements écologiques

4 octobre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Une étude du Groupe Investors indique que les Canadiens qui ont une conscience verte sont prêts à délaisser les placements qui ont des retombées immédiates sur leur portefeuille au profit de solutions de planification à long terme.

Plus des trois quarts des personnes interrogées conviennent qu’il est « moralement souhaitable » d’investir dans les énergies de remplacement, ou énergies renouvelables. Fait à noter, 64 % d’entre elles considèrent qu’investir dans les énergies de remplacement est un choix sensé qui promet de bons rendements.

Et ce ne sont pas que des voeux pieux, car 42 % des personnes qui détiennent actuellement des placements dans les énergies de remplacement entendent augmenter leur participation. Parmi les Canadiens qui n’ont pas de portefeuille de placements et qui ne détiennent pas de placements dans les énergies de remplacement, 17 % envisagent d’en acheter.

« Les énergies de remplacement propres sont de plus en plus attrayantes. En effet, la demande mondiale en énergie pourrait augmenter de plus de 50 % au cours des 25 prochaines années, et les gens sont de plus en plus sensibilisés aux questions environnementales », a souligné Christine Décarie, vice-présidente et gestionnaire de portefeuille au Groupe Investors.

Malgré leurs intentions, plus de la moitié(53 %)des Canadiens qui détiennent un portefeuille de placements n’ont toujours pas d’investissements dans les énergies de remplacement. En outre, un investisseur sur trois dit ne pas savoir si son portefeuille contient des placements verts.

« Le secteur est encore relativement nouveau pour beaucoup d’investisseurs, pour qui c’est un territoire inexploré, dit Christine Décarie. Comme pour tout autre placement, vous devez miser sur une gamme de sociétés dont les données fondamentales recèlent un bon potentiel de croissance et de bénéfices. »