Les jeunes Canadiens plus portés à l’achat une copropriété pour élever des enfants

20 juin 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(20-06-2006)Les jeunes Canadiens sont plus enclins à acheter une copropriété pour y élever leur famille, selon un récent sondage Ipsos Reid commandé par la Banque TD. Ce sondage, mené du 27 avril au 12 mai 2006 auprès de 2125 adultes âgés de 25 à 59 ans et habitant à Toronto, à Vancouver, à Montréal, à Calgary et à Ottawa, cherchait à savoir si les répondants envisageraient de vivre dans une copropriété s’ils avaient des enfants.

D’après les données recueillies, les Canadiens de 25 à 44 ans sont plus enclins à acheter une copropriété pour y élever une famille que ceux de 45 à 59 ans(22 % contre 13 %). En outre, ils ont davantage tendance à être d’accord avec le fait que « vivre en copropriété est tout à fait adéquat pour les familles ayant de jeunes enfants »(46 % contre 40%).

Chris Wisniewski, directrice du groupe de produits de crédit garanti par des biens immobiliers, à TD Canada Trust, pense que ces résultats pourraient s’expliquer par un changement de perception parmi les jeunes habitants des grandes villes. « Les jeunes Canadiens qui ont opté pour une copropriété lorsqu’ils ont fait leur entrée sur le marché immobilier se sont habitués aux nombreux avantages d’un tel style de vie, et nombre d’entre eux prévoient continuer de jouir de ces avantages lorsqu’ils passeront à la prochaine étape de leur vie.»

Le sondage révèle aussi que 35 % des répondants des grandes villes canadiennes envisagent sérieusement l’achat d’une copropriété comme résidence principale. Parmi eux, 69 % le feraient à cause d’une plus grande facilité d’entretien, 57 % pour le coût abordable et 45 % par attrait pour le «style de vie en copropriété».

La plupart des participants reconnaissent que les copropriétés offrent des commodités importantes aux familles, notamment la sécurité de l’édifice(91 %), une piscine ou d’autres installations récréatives pour les enfants(83 %), ainsi que la proximité des transports en commun(87 %), des lieux de travail(81 %)et des écoles(81 %).

Autres faits qui ressortent:- Le pourcentage le plus élevé au pays de répondants vivant dans une copropriété se trouve à Vancouver(11 %). Les villes de Calgary et d’Ottawa suivent avec 8% chacune, puis Toronto(7 %)et Montréal(6 %). – Les résidents de Toronto(42 %)et de Vancouver(47 %)sont plus enclins que ceux d’Ottawa(35 %), de Calgary(32 %)et de Montréal(25 %)à considérer l’achat d’une copropriété comme résidence principale. – Les Montréalais sont les plus nombreux à ne pas envisager d’élever leur famille dans une copropriété(87 %)et à affirmer que ces habitations ne sont pas conçues pour ceux qui ont des enfants. Cette opinion est partagée par les résidents de Calgary(84 %)et d’Ottawa(79 %). Au contraire, les Vancouvérois(28 %)et les Torontois(23 %)se disent prêts à élever leur famille dans une copropriété.