Les maisons intergénérationnelles se vendent plus cher

Par La rédaction | 1 octobre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les propriétés unifamiliales avec un logement intergénérationnel se sont vendues en moyenne 15 % plus cher, en 2013, que les maisons unifamiliales conventionnelles, indique une étude publiée hier par la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ).

Les écarts de prix les plus importants ont été observés dans les Laurentides (+25 %) et la Capitale-Nationale (+18 %).

Parmi les municipalités, les plus grands écarts ont été enregistrés à Mirabel (+26 %), Gatineau (+24 %) et La Plaine (+24 %).

Alors que le nombre de ventes de maisons unifamiliales a diminué de 7 % à l’échelle de la province en 2013, les ventes de maisons intergénérationnelles ont quant à elle connu une augmentation de 6 %, avec un total de 951 transactions conclues par l’entremise du système Centris des courtiers immobiliers.

Vingt jours de plus sur le marché

C’est la région des Laurentides qui a enregistré le plus grand nombre de ventes, avec 271 transactions, suivie de la Montérégie (203) et de Lanaudière (174).

Finalement, dans les secteurs les plus actifs l’an dernier, les maisons intergénérationnelles sont restées, en moyenne, 20 jours de plus sur le marché que les unifamiliales classiques (111 jours contre 91 jours).

Qu’est-ce qu’une maison intergénérationnelle ?

Centris définit la maison intergénérationnelle comme une propriété unifamiliale qui comporte un logement supplémentaire permettant la cohabitation parents-enfants.

Pour le gouvernement du Québec, il s’agit d’un concept qui permet à une famille de cohabiter avec ses parents vieillissants dans une maison unifamiliale composée de deux logements indépendants de tailles différentes.

Population vieillissante

Depuis 1998, la loi de l’aménagement et de l’urbanisme permet aux municipalités d’octroyer des permis pour construire de tels édifices ou modifier une propriété existante afin d’y ajouter un logement intergénérationnel.

Ceux-ci sont principalement situés en banlieue, dans les nouvelles zones résidentielles.

D’après les prévisions de l’Institut de la statistique du Québec, la proportion d’individus âgés de 65 ans et plus dans la province atteindra 20,5 % en 2021, 25,2 % en 2031 et 28,5 % en 2061.


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