Les marchés plombent la rentabilité de DSF

Malgré une poussée notable des ventes de ses produits d’assurance, la rentabilité de Desjardins Sécurité financière (DSF) a plongé au cours des neuf premiers mois de 2001, notamment au 3^e trimestre.

En effet, pour les neuf premiers mois de 2011, le bénéfice net de DSF a atteint 137 millions de dollars, soit 18 % de moins que pour la même période de 2010. Au 3^e trimestre, le bénéfice net a fondu de 63 % à 25 millions de dollars. « La dégringolade des marchés des actions et la baisse des taux d’intérêt sont les principaux facteurs ayant affecté la rentabilité de la compagnie », explique DSF.

En temps normal, DSF aurait probablement connu un meilleur sort. Au cours des neuf premiers mois de 2011, les ventes d’assurance ont totalisé 362 millions de dollars. C’est 19 % de mieux que l’année précédente. Les ventes d’assurance pour les groupes et les entreprises se sont chiffrées à 166 millions de dollars (+45 %).

Celles liées par les conseillers en sécurité financière attitrés des caisses Desjardins, du réseau des centres financiers SFL et de Desjardins Sécurité financière Réseau indépendant se sont élevées à 75 millions de dollars (+23 %). Les ventes d’épargne-retraite collective ont bondi de 76 % à 426 millions de dollars, tandis que les ventes en épargne individuelle ont totalisé 547 millions de dollars. Quant aux ventes de fonds communs, elles ont progressé de 11 % à 421 millions de dollars.

Monique Leroux, chef de la direction de DSF, a salué cette performance. « Une fois de plus, notre compagnie d’assurance de personnes affiche une croissance notable de ses affaires, tout en poursuivant fortement son expansion pancanadienne, et conserve une excellente solidité financière malgré les derniers soubresauts sur les marchés financiers », a-t-elle indiqué.

L’actif sous gestion et administration de DSF se chiffre actuellement à 28 milliards de dollars par rapport à 26 milliards pour la période équivalente en 2010.