Les perspectives d’emploi au Québec et au Canada sont positives dans l’ensemble

12 Décembre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les pronostics d’embauche pour la période de janvier à la fin mars 2008 sont favorables au Canada, d’après les derniers résultats de l’enquête de Manpower sur les perspectives d’emploi menée auprès de plus de 1 700 employeurs de partout au pays.

Cette enquête prospective, la plus vaste au monde en matière d’emploi, révèle que 16 % des employeurs ont l’intention d’embaucher du personnel au cours des trois prochains mois. Cependant, quelque 10 % prévoient réduire leur effectif, ce qui donne un taux net d’emploi potentiel de 6 %. Par ailleurs, 72 % des répondants n’envisagent aucun changement et 2 % n’ont pas encore défini leurs intentions en matière de dotation.

Un taux net d’emploi potentiel de 21 % se dégage, une fois les variations saisonnières éliminées des données de l’enquête. Ce taux constitue en fait une amélioration de deux points de pourcentage sur les prévisions du trimestre précédent. Le rythme d’embauche devrait donc poursuivre sa lancée au premier trimestre de 2008.

« Ce taux net d’emploi potentiel démontre que les activités que nous avons connues en termes de recrutement au dernier trimestre devraient se maintenir pour les trois premiers mois de l’année », a indiqué Manpower Canada. Pour la firme, il s’agit d’une excellente nouvelle pour les chercheurs d’emploi, puisque les employeurs devraient accroître leurs effectifs au cours des trois prochains mois.

Les perspectives semblent plus favorables encore au Québec et dans l’Ouest canadien. En effet, les employeurs du Québec font preuve d’un relatif optimisme, prévoyant un taux net d’emploi potentiel de 8 %. Leurs collègues de l’Ouest canadien anticipent pour leur part un climat de recrutement résolument actif, avec un taux net d’emploi potentiel de 22 %. Les prévisions d’embauche en Ontario et dans les provinces maritimes sont plus prudentes, les employeurs de ces régions annonçant des taux nets d’emploi potentiel de 0 et 5 %, respectivement.

Dans le secteur des finances, assurances et immobilier en particulier, les employeurs prévoient un climat propice à l’embauche, avec un taux net d’emploi potentiel désaisonnalisé de 14 %. Ce taux représente cependant une diminution de 11 points de pourcentage par rapport au trimestre précédent et de sept points par rapport à la même période l’an dernier, alors que le taux net d’emploi potentiel était de 21 %.