Les petites capitalisations européennes vont bien

Par Ronald McKenzie | 10 octobre 2012 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Les économies des pays de la zone euro ont beau être mises à mal, les titres de nombreuses entreprises du Vieux Continent s’en tirent assez bien, merci.

En fait foi l’indice Russell Europe SMID 300 des actions européennes à faible et moyenne capitalisation, qui affiche +18,3 % pour les neuf premiers mois de 2012.

Cette performance surpasse celle d’autres indices majeurs des États-Unis et d’Europe, comme l’indique le tableau ci-dessous.

Indice Gain, 9 mois (%)
Russell Europe SMID 300

18,3 %

Russell 2000 (petites capitalisations US)

15,3 %

Russell MidCap (moyennes capitalisations US)

15,0 %

Russell Global SMID (petites et moyennes capitalisations mondiales)

13,9 %

Russell des fortes capitalisations pour les pays européens développés

13,4 %

« En raison d’une faible couverture par les courtiers et d’une grande variété d’opportunités, les actions SMID peuvent offrir de nombreuses possibilités aux gestionnaires d’actions actifs. Actuellement, il existe un certain nombre de sociétés SMID de bonne qualité en Europe qui négocient à des valorisations actualisées en raison des risques de la crise de la Zone euro, mais ces valorisations peuvent sous-estimer à la fois la qualité des bilans et le fait que bon nombre de ces entreprises possèdent une portée plus mondiale que ce que suggèrent leurs cotes européennes », explique Investissements Russell.

Investissements Russell a créé cet indice tout récemment afin de combler la demande pour des instruments européens spécialisés dans les faibles et moyennes capitalisations. En effet, les fonds spéculatifs et les gestionnaires d’actifs cherchent à se faire connaître dans cette partie du marché des actions européennes.

L’indice Russell Europe SMID 300 comprend 300 titres liquides comme Banco de Sabadell (Espagne), Tanxess (Allemangne), Getinge AB (France) et Arkana (France).

Il a été développé « après de longues consultations en Europe avec un certain nombre d’institutions financières pour aider à répondre à ce besoin », souligne Russell.

Ronald McKenzie