Les Québécois, champions des disputes sur l’assurance vie!

Par Anaïs Chabot | 15 juin 2011 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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À l’échelle nationale, c’est au Québec que les couples se disputent le plus quand il est question d’assurance vie. Plus de la moitié (55 %) des couples québécois affirment s’être déjà querellés en abordant ce sujet délicat, contre 32 % au Canada. C’est du moins ce qui ressort d’un nouveau sondage réalisé par TD Assurance.

C’est la décision de souscrire (ou non) à une assurance vie qui cause le plus de friction au sein des couples du Québec. En matière d’assurance vie, la souscription est le principal sujet de dispute dans la Belle Province, contrairement au reste du Canada (41 % contre 19 %).

C’est un événement majeur, comme la naissance d’un enfant (23 %), le fait que leur employeur leur propose une assurance (21 %) ou l’achat d’une propriété (15 %) qui poussent les Québécois à discuter d’assurance vie.

Un sujet peu abordé au Canada En général, les Canadiens sont peu enclins à discuter d’assurance vie avec leur conjoint, qu’ils soient en couple depuis peu ou depuis plusieurs années. Trente-quatre pour cent des Québécois qui sont dans une jeune relation n’osent pas discuter d’assurance vie avec leur partenaire, parce qu’ils craignent de parler d’avenir. C’est également le cas du tiers des Canadiens qui sont en couple depuis plus de cinq ans et de 20 % de ceux qui ont au moins un enfant.

Chez les jeunes Canadiens âgés de moins de 35 ans, la tendance est encore plus marquée. Quarante-et-un pour cent d’entre eux n’ont jamais discuté d’assurance vie, notamment parce que le sujet ne leur est jamais venu à l’esprit (41 %) ou parce qu’ils jugent que leur relation n’est pas assez sérieuse pour en discuter (58 %).

« Les gens n’aiment pas devoir penser à ce qui se passerait s’il leur arrivait quelque chose, avance Henry Blumenthal, vice-président et chez de la souscription, TD Assurance. Il n’est donc pas surprenant d’apprendre que tant de couples n’osent pas aborder le sujet de l’assurance vie. Mais si on tient à son conjoint et qu’on souhaite faire sa vie avec lui, il est important de plonger dans le vif de certains sujets, comme celui de l’argent. »

Anaïs Chabot