Les Québécois prévoient dépenser plus pour les Fêtes

Par La rédaction | 4 novembre 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Cette année, les consommateurs canadiens semblent aborder la période des Fêtes de façon plus économe… à l’exception notable des Québécois, révèle un sondage publié hier par BMO.

En effet, après avoir dépensé 1 810 $ en moyenne en 2013, les Canadiens prévoient en débourser 1 517 $ d’ici au 31 décembre, de sorte que leurs dépenses pour les fêtes de fin d’année devraient chuter à leur plus bas niveau depuis trois ans.

Prévisions en hausse au Québec

Seuls les Québécois vont à rebours de cette tendance : alors qu’en 2013, ils avaient en moyenne dépensé 1 089 $ en cadeaux, voyages, divertissements et autres décorations de Noël, ils anticipent cette fois d’y consacrer en moyenne 1 322 $.

« Les prévisions de dépenses sont à la baisse dans l’ensemble du Canada, mais à la hausse pour le Québec, ce qui est un fait intéressant », confirme Valérie Doucet, porte-parole de BMO.

Sur le plan national, le sondage, effectué par Pollara auprès de 1 005 personnes de 18 ans et plus, indique que les projets de voyage pendant le temps des Fêtes demeurent pratiquement inchangés, chaque Canadien prévoyant d’y affecter près de 700 $.

Plus de cadeaux au Québec

Les montants consacrés aux cadeaux devraient, eux, diminuer de 19 % par rapport à l’an dernier dans le ROC, tandis que les dépenses pour les divertissements chuteront de 25 %. La principale raison invoquée par les sondés est qu’ils cherchent à réduire leurs frais.

Encore une fois, les Québécois se démarquent puisqu’ils anticipent au contraire d’y consacrer plus d’argent : 460 $, comparativement à 433 $ en 2013.

Par ailleurs, la majorité des consommateurs affirment qu’ils feront leurs emplettes en novembre (39 %), tandis que le tiers (34 %) ont commencé plus tôt et que 26 % attendront le dernier moment.

Les types de magasinage ne devraient pas changer cette année, les centres commerciaux demeurant les lieux que privilégient 72 % des consommateurs d’un océan à l’autre, suivis par les magasins-entrepôts (54 %) et les sites d’achat en ligne (51 %).

Des ventes au ralenti

Enfin, le sondage révèle que seuls 11 % des consommateurs prévoient s’endetter pour leurs achats. L’an dernier, toutefois, alors qu’ils n’étaient que 14 % à envisager un tel scénario, ils ont finalement été 28 % à le faire, pour une somme moyenne de 963 $.

« Étant donné que la croissance de l’emploi a ralenti cette année et que bon nombre de nouveaux emplois sont à temps partiel, les Canadiens s’attendent à une faible croissance de revenus à la veille de la période des fêtes de fin d’année », explique Sal Guatieri, économiste principal à BMO.

« La récente instabilité des marchés boursiers et le niveau élevé de l’endettement des ménages pourraient aussi ralentir les ventes », conclut-il.

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