Les Québécois rêvent de « libretraite »

Par La rédaction | 4 février 2015 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Plus d’un tiers des Québécois de 18 à 64 ans souhaitent travailler à temps partiel ou à l’occasion dans un domaine qu’ils aiment lorsqu’ils seront à la retraite, selon un sondage publié hier par la TD.

Menée en ligne par Léger du 3 au 9 novembre dernier auprès de 1 912 personnes, cette enquête d’opinion nationale montre également qu’un répondant québécois sur cinq désire faire du bénévolat au sein d’organismes de bienfaisance, notamment, et qu’un sur dix aimerait démarrer une petite entreprise.

Le sondage révèle par ailleurs que les moyens les plus populaires de financer ces rêves de « libretraite » sont, dans l’ordre, les régimes enregistrés d’épargne-retraite (REER), l’épargne générale, les rentes et les placements.

« Faire des choses enrichissantes »

« Le concept de retraite a grandement changé, car les gens vivent plus longtemps et veulent être libres de pouvoir faire des choses enrichissantes lorsqu’ils seront plus âgés », commente Maryse Filion, directrice régionale principale, Planification financière chez Gestion de patrimoine TD.

C’est pourquoi de plus en plus de Québécois voient la retraite comme une « libretraite », poursuit-elle. « Par le passé, celle-ci était vue comme un aboutissement, mais maintenant de nombreux retraités et préretraités la voient comme une autre étape de la vie. Ils veulent encore voyager et passer du temps en famille, mais bon nombre d’entre eux désirent également demeurer productifs et engagés, et ils ont besoin des moyens financiers pour y arriver. »

Épargner pour la retraite et pour réaliser des projets durant cette phase de la vie est parfois décourageant, reconnaît Maryse Filion, qui estime toutefois que « le fait d’en parler avec un spécialiste peut aider à rendre l’idée plus accessible ».

Les conseils de la TD pour épargner

« Peu importe où on en est dans son parcours d’épargne, ce qui compte est de déterminer, alors qu’on est encore sur le marché du travail, le montant d’argent nécessaire pour l’avenir. Cela aide à élaborer et à suivre un plan financier permettant d’atteindre ses objectifs », conclut-elle.

Outre le recours à un planificateur financier, la TD donne les conseils suivants aux particuliers désireux d’épargner pour assurer leurs vieux jours :

  • Cotiser régulièrement à un REER

Établir des versements réguliers dans un REER est « l’un des moyens les plus faciles d’épargner pour l’avenir ». Pourtant, plus de la moitié des Québécois de 18 à 64 ans n’y cotisent pas, et seulement le quart de ceux qui le font y cotisent régulièrement.

  • Utiliser un compte d’épargne libre d’impôt (CELI)

Un CELI permet de faire croître l’épargne plus rapidement, car le revenu de placement tiré des gains n’est pas imposable. Pour mémoire, le plafond annuel de cotisation actuel est de 5 500 dollars, mais les droits de cotisation inutilisés sont reportés à l’année suivante.

  • Transformer son remboursement d’impôt en un remboursement régulier

Près de 60 % des Québécois s’attendent à recevoir un remboursement d’impôt cette année, et bon nombre d’entre eux comptent en placer au moins une partie dans un REER, un CELI ou un autre compte d’épargne.

Une façon simple d’accroître ses fonds de retraite est d’augmenter le montant du remboursement économisé et d’y ajouter les primes et les cadeaux en argent reçus au cours de l’année.

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