Les Québécois veulent de plus grandes maisons

Par Ronald McKenzie | 22 septembre 2010 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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C’est connu, les locataires Québécois ont la bougeotte. En font foi leurs fréquents déménagements. Or, cette propension se fait sentir même chez ceux qui sont propriétaires de leur maison. C’est en tout cas ce que constate TD Canada Trust dans son rapport 2010 sur les acheteurs expérimentés.

Que note TD Canada Trust ?

– Les Québécois sont les plus enclins au Canada à projeter l’acquisition d’une plus grande maison (55 % contre 49 % à l’échelle nationale).

– Un Québécois sur cinq indique qu’il s’est lassé ou est devenu insatisfait de sa maison, ce qui a été un facteur déterminant dans sa décision de déménager. Le fait d’avoir des enfants constituait un autre facteur important (16 %).

– Dans tout le pays, les Québécois sont les plus nombreux à affirmer qu’ils vendront leur propriété actuelle avant d’en acheter une autre plutôt que de la conserver comme propriété de location ou de placement.

– Ils sont les plus portés à dire qu’ils contracteront le prêt hypothécaire maximal qu’ils pourront obtenir de leur banque (30 % contre 21 % à l’échelle nationale).

L’étude montre également que près des trois quarts (72 %) des Québécois prévoient faire affaire avec leur prêteur actuel au moment d’acheter une nouvelle propriété. Les 28 % restants ont indiqué que les principales raisons de changer de prêteur sont des taux plus avantageux (61 %), un meilleur service à la clientèle (24 %) et des modalités hypothécaires plus intéressantes (15 %).

Fait à noter, près de six acheteurs québécois sur dix ne connaissent pas les options qui leur sont offertes en matière de rentabilité hypothécaire ou n’y ont pas réfléchi. À l’intention des acheteurs, TD Canada Trust propose les deux conseils suivants:

1. Conservez votre prêt hypothécaire lorsque vous déménagez De nombreuses banques autorisent les acheteurs à transférer leur prêt hypothécaire, même s’ils doivent augmenter le montant du capital. Le supplément est combiné, au taux courant du marché, avec le capital existant au taux d’intérêt initial.

2. Utilisez votre prêt hypothécaire comme argument de vente Si le taux d’intérêt hypothécaire du vendeur est inférieur aux taux courants du marché, il est possible que les acheteurs puissent reprendre le prêt hypothécaire du vendeur.

Ronald McKenzie