Les questions d’argent rendent malades

2 juin 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(02-06-2006)Pour les travailleurs canadiens, gagner de l’argent passe avant toute autre considération, même la santé. Lorsqu’ils sont malades, 59 % d’entre eux donnent la priorité à leur travail plutôt qu’à leurs obligations familiales et personnelles.

Voilà ce qui ressort d’un sondage réalisé en mars et en avril derniers auprès de 1501 personnes pour le compte de Desjardins Sécurité Financière(DSF).

Selon l’étude, 44 % des participants voient dans les questions d’argent leur principale source de stress, d’anxiété et de dépression. Au travail, c’est surtout pour éviter une perte de salaire que les employés ne prennent pas les congés dont ils auraient besoin pour se remettre de leurs problèmes de santé.

Or, il appert que ce comportement, communément appelé « présentéisme », n’est bon pour personne. « Ce sentiment qu’il faut se présenter au travail même quand on est très malade est une source de stress et de distraction pour les employés productifs. Résultats : des pertes de productivité pour les entreprises. Les employeurs doivent être vigilants », a indiqué Alain Thauvette, premier vice-président, Assurance pour les groupes et les entreprises chez DSF.

Si les questions d’argent constituent une importante source de stress, la technologie n’aide pas non plus. En effet, plus de 80 % des personnes sondées jugent que les ordinateurs portables et les autres dispositifs sans fil maintiennent ou augmentent leur niveau de stress, car ils ont pour effet d’apporter le travail à la maison ou au chalet. Seulement 17 % des participants ont souligné que les outils technologiques ont tenu leur promesse, c’est-à-dire réduire les niveaux de stress au travail et permettre une meilleure gestion du temps.