Les relevés électroniques font leur chemin

30 octobre 2006 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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(30-10-2006)Une étude réalisée par la firme de consultants Forrester Research indique qu’un nombre grandissant de Canadiens apprécient de recevoir des relevés électroniques de leurs transactions bancaires.

Selon Forrester, quelque 50 % des Canadiens qui font des opérations bancaires en ligne veulent recevoir des relevés électroniques. Le hic, c’est que 86 % d’entre eux continuent malgré tout de recevoir des copies en format papier. Pour les institutions financières, qui doivent émettre les deux types de documents, l’opération est loin d’être rentable.

« Les consommateurs peuvent être convaincus de laisser tomber les relevés en papier. Mais ce sont les institutions financières qui devront les inciter à changer leurs habitudes », souligne Forrester.

L’étude montre que les Services Financiers le Choix du Président, RBC Groupe financier et Wells Fargo sont les trois entreprises qui réussissent le mieux à convaincre leurs clients de passer du papier à l’électronique.

La première adopte la méthode de la carotte et du bâton: pour chaque relevé en papier émis, le client se voir facturer des frais de 5 $. Chez RBC, on préfère l’approche didactique. En effet, la banque informe sa clientèle des avantages à recevoir les relevés en format électronique. À l’aide de documents PDF, elle montre comment il est facile de s’abonner à ses services électroniques. Wells Fargo, enfin, est plutôt carrée en affaires. Dès qu’un client demande de recevoir les documents en version électronique, l’entreprise cesse automatiquement de les lui envoyer par la poste. Par mesure de sécurité, elle conserve dans ses voûtes les documents originaux en papier pendant sept ans.

Forrester note que les mœurs des épargnants ont évolué rapidement. Il y a trois ans, à peine 9 % des Canadiens demandaient de recevoir des relevés électroniques. Ils sont maintenant 47 %.

Mais il reste du boulot à abattre. En effet, 32 % des participants tiennent mordicus à recevoir des relevés en papier. Plus du quart ont dit qu’ils opteraient pour des relevés électroniques si leur institution financière leur garantissait une protection sans faille contre les intrusions dans leurs comptes bancaires.