Les salariés québécois sont satisfaits, pas plus, de leur emploi

21 Décembre 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un sondage RBC-Ipsos Reid indique que 86 % des Québécois sont satisfaits de leur emploi, mais que seulement un tiers s’en disent très satisfaits.

Cela représente un changement important par rapport à 1998, la dernière fois que RBC a pris le pouls du monde du travail et où plus de la moitié(55 %)des salariés se disaient très satisfaits de leur emploi. Voici les résultats des trois derniers sondages.

Salariés qui se disent très satisfaits de leur emploi* 2007: 33 %.* 1998: 55 %.* 1997: 41 %.

En ce qui concerne l’appréciation générale de leurs employeurs et de leur cadre de travail, les Québécois se montrent sévères. En effet, seulement 14 % d’entre eux leur ont accordé la note A. Voici la ventilation des résultats:* A: 14 %.* B: 43 %.* C: 31 %.* D: 8 %* Inférieur à D: 3 %.

« Un bulletin comportant beaucoup de B et de C indique généralement un besoin d’amélioration, et c’est aussi le cas ici. Les employeurs déterminés à réussir devront faire davantage d’efforts et savoir mieux attirer et garder dans leurs rangs des employés de valeur, dans le paysage concurrentiel actuel », estime RBC.

Les salariés qui ont tendance à être le plus satisfaits de leur emploi sont les plus âgés, ceux qui occupent des postes de haute direction et ceux qui gagnent plus de 40 000 $ par année.

Par contre, bon nombre de Québécois ne sont pas contents du tout de leur emploi. Seulement 48 % des participants trouvent leur travail stimulant et intéressant, alors que 14 % vont jusqu’à dire que leur emploi est extrêmement ennuyant.

Un peu moins de la moitié trouvent qu’il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts et 40 % considèrent leur emploi comme un simple moyen de gagner leur vie plutôt que comme une carrière. Nettement plus de Québécois(40 %)pensent qu’il existe beaucoup de bons emplois, mais pas d’excellents emplois, alors que 31 % croient occuper un emploi sans potentiel de promotion.

Fait à noter, presque tous(91 %)conviennent qu’il est important d’aimer et d’apprécier le genre de travail qu’ils font et que plus de la moitié conviennent qu’ils ont besoin d’être constamment mis au défi.

En ce qui concerne les relations personnelles avec leurs employeurs, 67 % des personnes sondées disent respecter leur employeur, mais moins de la moitié lui font confiance et ont un solide sentiment de loyauté envers lui.

En fait, si on leur offrait un emploi comparable mieux payé ailleurs, 27 % resteraient où ils sont. Un salarié québécois sur cinq considère l’atmosphère sur le lieu de travail déprimante et un sur dix craint de perdre son emploi.