Les taux fixes peut-être bientôt un meilleur choix

Par La rédaction | 18 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
3 minutes de lecture
House resting on calculator concept for mortgage calculator, home finances or saving for a house

Les taux hypothécaires à taux fixe à long terme pourraient bientôt constituer une meilleure affaire pour les consommateurs que les taux variables, estime BMO Marchés des capitaux dans un rapport cité vendredi par La Presse Canadienne.

Le choix d’un taux variable est habituellement plus rentable que celui d’un taux fixe pour une durée de cinq ans, rappellent l’économiste en chef de la Banque de Montréal, Doug Porter, et l’économiste principal Benjamin Reitzes.

Toutefois, cela pourrait ne plus être le cas, alors que l’économie canadienne continue de montrer des signes d’amélioration, ajoutent-ils.

« Le vent est en train de tourner »

Les observateurs s’attendent depuis un bon moment à ce que la Banque du Canada et la Réserve fédérale des États-Unis augmentent leurs taux d’intérêt en 2015.

« On pourrait croire que les marchés et les économistes ont crié au loup au sujet des taux d’intérêt plus élevés ces dernières années », affirme BMO dans son rapport.

Mais il semble que le vent soit en train de tourner, en particulier avec l’économie américaine qui est sur le point d’accélérer. «Au cours de la dernière année, le marché des obligations a clairement prévenu que l’ère des faibles taux d’intérêt était peut-être en train de prendre fin », explique BMO.

Actuellement, un taux hypothécaire à taux fixe d’une durée de cinq ans est d’environ 3 % dans l’une ou l’autre des grandes banques canadiennes, les taux hypothécaires variables étant moins élevés.

Pression sur les coûts d’emprunt

Alors que leurs rendements augmentent, les obligations vont appliquer de la pression sur les coûts d’emprunt et les taux hypothécaires à long terme, affirment Doug Porter et Benjamin Reitzes.

« Même si les taux variables prennent du temps à augmenter, il est possible que des taux fixes aussi peu élevés que ceux actuellement en vigueur ne soient plus disponibles d’ici peu », croient les deux économistes.

Par ailleurs, on a appris la semaine dernière que les prix des habitations au pays ont augmenté de 0,3 % en février, permettant à l’indice composé national de prix des maisons Teranet-Banque Nationale de se hisser à un niveau record pour un deuxième mois de suite.

Les prix ont augmenté dans chacun des cinq marchés couverts dans l’Ouest et ont chuté dans les cinq marchés métropolitains de l’Est, à l’exception de celui de Montréal.

À lire également : Prix des maisons : l’Ouest canadien en hausse

La rédaction