Les trois quarts des parents canadiens n’ont pas de REEE

25 octobre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Piggy bank with plasters concept for financial crisis or economic depression

Plus du trois quarts (76 %) des parents canadiens qui ont un enfant de moins de 18 ans n’ont pas créé de REEE pour les aider à payer les frais de scolarité des études postsecondaires de leurs enfants, selon un récent sondage de BMO.

Les coûts de l’éducation vont en augmentant. En moyenne, les étudiants canadiens qui étudient à temps plein paient 3,3 % de plus pour leurs frais de scolarité en 2013 qu’en 2012, ce qui s’additionne à une hausse de 4,2 % en 2011, selon Statistique Canada. C’est plus élevé que le taux d’inflation, qui s’est situé à 1,3 % entre juillet 2012 et juillet 2013. De plus, selon BMO, le coût total des études postsecondaires d’un enfant né en 2013 au Canada pourrait s’élever à plus de 140 000 $.

L’un des avantages principaux de l’ouverture d’un REEE est la subvention canadienne pour l’épargne-études. Pour chaque tranche de 2500 $ investie dans un REEE chaque année, le gouvernement fédéral offre 20 % de cette somme, soit 500 $ par année.

À lire : REEE 101

Faits saillants du sondage :

  • 37 % des parents canadiens ne savent pas que le gouvernement offre la Subvention canadienne pour l’épargne-études.
  • 65 % des Canadiens auraient mis en place un REEE pour leurs enfants s’ils avaient eu vent de ce programme fédéral.
  • 93 % des parents canadiens admettent qu’ils mettraient en place un REEE pour leurs enfants à naître, maintenant qu’ils connaissent l’existence de la Subvention canadienne pour l’épargne-étude.

Si les quatre grands-parents d’un enfant investissent chacun 100 $ par an dans le REEE de leur petit-enfant, dès l’année de naissance de l’enfant, le REEE vaudra 8000 $ le jour du 17e anniversaire de l’enfant, en supposant que ses parents n’y ont rien investi.

À lire : Reee.ca : une initiative attendue pour promouvoir le REEE