Les ventes d’habitations en légère hausse au mois de février

Par La rédaction | 19 mars 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Discounts for real estate. Isolated 3D image

Le marché canadien de l’habitation est en train de ralentir, mais l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) ne décèle encore aucun signe avant-coureur susceptible de perturber l’économie ou de causer un effondrement du secteur immobilier.

Dans de nouvelles prévisions publiées lundi, l’ACI estime que les ventes continueront d’augmenter cette année pour atteindre 463 700 unités, soit un gain de 1,3 % comparativement à 2013.

L’association constate que 2014 a débuté lentement, malgré une hausse de 0,3 % des ventes résidentielles en février par rapport à janvier.

Cette modeste augmentation fait suite à cinq reculs mensuels qui ont laissé l’activité en déficit de 9,3 % par rapport au sommet atteint en août 2013.

Un marché au ralenti… mais croissant

Néanmoins, il n’est pas justifié de parler d’effondrement, a indiqué l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump, qui a dit s’attendre à ce que les ventes reprennent au printemps.

« Les taux hypothécaires marginalement plus élevés devraient contrebalancer les gains attribuables à la plus forte économie et à la croissance soutenue du marché de l’emploi, et ainsi restreindre l’élan de l’activité de vente », affirme l’économiste.

Le résultat net, selon l’ACI, est un marché de l’habitation ralentissant mais toujours croissant, avec des prix des résidences en hausse même si le rythme de cette progression a ralenti.

Pas d’effondrement des prix

En 2014, l’association dit s’attendre à ce que le prix résidentiel moyen augmente de 3,8 % à l’échelle nationale pour atteindre 397 000 $. Pour 2015, ses prévisions tablent sur une augmentation de 1,1 %, à 401 400 $.

La Presse canadienne rapporte toutefois que l’économiste en chef adjoint de la Banque CIBC, Benjamin Tal, qui suit de près le secteur immobilier, dit ne pas être aussi optimiste que l’ACI au sujet de la direction prise par le marché.

Benjamin Tal admet cependant qu’il n’existe aucune solide indication d’une correction du marché qui, selon certains analystes, pourrait faire plonger les prix de 20 % à 30 % au cours des années à venir.

La rédaction