Les ventes résidentielles canadiennes chutent en janvier

Par Dominique Lamy | 17 février 2014 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Selon les plus récentes statistiques publiées par l’Association canadienne de l’immeuble (ACI), les ventes résidentielles au Canada ont affiché une baisse pour le cinquième mois d’affilée en janvier 2014.

Le nombre de ventes de maisons conclues par le biais des systèmes MLS, des chambres et associations immobilières et d’autres systèmes d’inscription coopératifs au Canada, était en baisse de 3,3 % d’un mois à l’autre en janvier 2014. L’activité du marché se situe maintenant en dessous du sommet atteint en août 2013 par une proportion de 9,1 %.

En janvier, les ventes étaient en baisse d’un mois à l’autre dans plus de 60 % de tous les marchés locaux, dont celui du Grand Toronto, du Grand Vancouver, de London et St Thomas, de Windsor-Essex, et dans plusieurs marchés du sud de l’Ontario.

« Il est fort probable que bon nombre d’acheteurs aient attendu la fin de la période glaciale survenue en janvier avant de se lancer à la recherche d’une maison, surtout dans ma région, au sud de l’Ontario », a fait savoir la présidente de l’ACI, Laura Leyser.

Des propos que confirme l’économiste en chef de l’ACI, Gregory Klump. « En janvier, le marché résidentiel canadien était ni plus ni moins qu’un bulletin météorologique; le vortex polaire de janvier a miné l’activité des secteurs de la construction et de la revente d’habitations. Nous surveillerons de près les statistiques de février et rechercherons des indices d’une reprise du marché dans le sud de l’Ontario. Les ventes dans cette région reflètent le report des achats d’habitations en raison du froid plutôt que de l’hésitation des acheteurs ».

Le nombre de maisons nouvellement inscrites a connu une hausse de 0,2 % d’un mois à l’autre en janvier. L’inventaire de nouvelles inscriptions était en hausse dans un peu plus de la moitié des marchés locaux, notamment à Edmonton, Regina, Ottawa et Montréal, et ces hausses ont été compensées par les baisses enregistrées dans le Grand Vancouver, à Calgary et dans le Grand Toronto.

Toujours d’après les données fournies par l’ACI, le marché de l’habitation canadien demeure en position d’équilibre. Le nombre de mois d’inventaire est une mesure importante de l’équilibre entre l’offre et la demande de logements. Il représente le nombre de mois qu’il faudrait compter pour vendre tout l’inventaire disponible au taux de ventes actuel. Le nombre de mois d’inventaire s’élevait à 6,4 à l’échelle nationale à la fin de janvier 2014, soit une hausse par rapport aux 6,3 mois enregistrés à la fin de décembre.

L’Indice des prix des propriétés (IPP MLS) a augmenté de 4,83 % d’une année à l’autre en janvier 2014; cela représente une hausse par rapport au gain de 4,31 % enregistré en décembre. La croissance annuelle des prix a repris dans toutes les catégories de maisons suivies par l’indice. On retrouve en tête des hausses d’une année à l’autre les maisons unifamiliales à deux étages (+5,57 %), qui sont suivies de près par les maisons unifamiliales à un étage (+5,32 %), les maisons en rangée (+3,94 %) et les appartements (+3,35 %).

La croissance des prix d’une année à l’autre de l’IPP MLS variait dans les marchés pris en compte par l’indice. Calgary (+8,98 %) et le Grand Toronto (+7,06 %) ont encore affiché les hausses de prix les plus importantes.

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Dominique Lamy