L’industrie des fintech a le vent dans les voiles

Par La rédaction | 11 octobre 2017 | Dernière mise à jour le 15 août 2023
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L’industrie des fintech traverse actuellement une bonne passe partout dans le monde, essentiellement grâce à la confiance des investisseurs, estime GlobalData.

Dans un communiqué publié hier, l’entreprise de médias numériques basée à Londres indique qu’« un examen plus approfondi des investissements en capital-risque dans les nouvelles technologies financières suggère que leur augmentation progressive, observée depuis 2014, a enregistré un bond depuis le début de 2017 ».

Du 1er janvier au 30 septembre, 455 dossiers d’investissement d’un montant supérieur à cinq millions de dollars ont ainsi été recensés, ce qui représente une hausse de 23 % par rapport à la moyenne de 369 placements enregistrée durant chacune des trois années précédentes. Dans le même temps, le segment des investissements inférieurs à cinq millions a en revanche subi une baisse de 22 % comparativement à l’an dernier.

LE MONTANT DES TRANSACTIONS A BONDI DE 26 %

En analysant l’activité de capital-risque dans ce secteur, GlobalData a par ailleurs observé une différence entre les sociétés nouvellement financées et celles ayant bénéficié de plusieurs phases de financement. Plus précisément, la manne qu’ont reçu ces dernières est tombée à 4 % du total, contre 13 % un an auparavant.

« Il est clair que la hausse des investissements permet de financer un grand nombre d’idées nouvelles en matière de fintech, ce qui permet d’avoir une bonne capacité d’innovation », explique Ameet Phadnis, directeur de la recherche et de l’analyse en services financiers à GlobalData.

Bien que les investissements en capital-risque dans ce secteur aient chuté de 7 % en valeur au troisième trimestre comparativement à la même période en 2016, le montant moyen des transactions, lui, a bondi de 26 %, passant de 15 millions l’an dernier à 19 millions, « ce qui reflète à l’évidence une confiance accrue de la part des investisseurs », soutient la firme.

LA PART DES ÉTATS-UNIS NE CESSE DE DÉCROÎTRE

Celle-ci a également constaté « quelques changements intéressants » dans la répartition géographique des investissements en matière de fintech puisque, contrairement à ce qui se passait en 2014, l’intérêt des investisseurs se manifeste désormais « partout dans le monde ».

« Les différents marchés mondiaux grugent, lentement mais sûrement, la part des États-Unis dans ce secteur. Résultat : alors qu’ils représentaient près de 60 % du marché il y a trois ans, ils ne pèsent plus aujourd’hui que 43 % environ », détaille Ameet Phadnis. Dans le même temps, l’Europe et la région Asie-Pacifique ont accentué leur présence dans ce créneau, représentant respectivement 24,5 % et 23,5 % (contre 18,8 % et 14,2 % en 2014).

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