L’IQPF songeur

Par Ronald McKenzie | 19 novembre 2013 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
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Un récent sondage sur les perceptions des Québécois à l’égard de la planification de leurs finances personnelles laisse songeur l’Institut québécois de planification financière (IQPF).

En effet, l’étude indique que plus de la moitié des participants (55 %) affirment avoir un plan en ce qui concerne leur avenir financier. Du même souffle, 70 % des personnes interrogées disent ne pas disposer de toutes les connaissances nécessaires pour planifier cet avenir.

Ce paradoxe rend l’IQPF perplexe. « C’est à se demander si les gens qui ont répondu oui à la question ‘Avez-vous un plan pour votre avenir financier ?’ savent réellement ce qu’est un plan financier et ce qui le compose », a commenté Jocelyne Houle-LeSarge, PDG de l’IQPF.

Le sondage révèle d’autres données, encourageantes celles-là. Ainsi, une vaste majorité de Québécois (83 %) écoutent rarement ou jamais les conseils financiers de proches qui n’ont pas de formation ou d’expertise reconnue sur la question. En outre, 60 % admettent avoir besoin d’aide pour établir un plan financier.

L’étude de l’IQPF démontre aussi que le métier de planificateur financier gagne à être connu davantage. En effet, même si 85 % des répondants affirment avoir déjà entendu parler de la profession, seulement 52 % perçoivent des différences entre un planificateur financier et un conseiller financier.

Enfin, le sondage fait ressortir que plusieurs champs d’expertise de la profession sont encore méconnus. Si les expertises en placements (83 %), finances (75 %), et retraite (72 %) sont régulièrement mentionnées, celles de la fiscalité (47 %), de l’assurance (40 %), de la succession (34 %) et des aspects légaux (27 %) sont plus souvent oubliées.

Ronald McKenzie