Liquidateur de succession : confusion autour du rôle

14 juin 2007 | Dernière mise à jour le 16 août 2023
2 minutes de lecture

À peine 5 % des baby-boomers au pays ont une bonne connaissance des tâches qui incombent aux liquidateurs de succession. Près du tiers ont indiqué incorrectement qu’ils devaient prendre soin des enfants orphelins jusqu’à leur majorité. 24 % d’entre eux pensaient être même obligés d’adopter les animaux domestiques du défunt!

Ces données proviennent d’un sondage Ipsos Reid mené pour le compte de BMO Groupe financier le mois dernier auprès de 1 430 boomers canadiens.

On y apprend que les boomers évaluent très mal le temps requis pour liquider une succession en bonne et due forme. L’exercice prend généralement plus d’un an, ce que savait seulement 17 % des sondés.

Parmi les participants, ceux qui ont eu à liquider une succession ont exprimé des « sentiments défavorables » à la fin de leur mandat. Beaucoup de temps, stressant et difficile sont les trois premiers choix pour décrire l’expérience. Un mince 11 % l’ont estimée gratifiante. Les femmes étaient plus susceptibles d’avoir une réaction défavorable à cette fonction.

Confus, déconcertés vis-à-vis de cette tâche, les boomers ont des comportements contradictoires. Ainsi, les deux tiers ont déclaré qu’ils choisiraient un membre de leur famille comme liquidateur. En même temps, ils se gardent le droit de refuser cette responsabilité pour quelqu’un d’autre s’ils estiment ne pas bien comprendre leur rôle.

Occasion d’affaires pour les conseillers? Seulement 8 % des participants ont dit qu’ils retiendraient les services d’un professionnel. Fait intéressant, près de la moitié des baby-boomers refuseraient d’être liquidateurs s’ils avaient l’impression de ne pas avoir la compréhension ou les connaissances voulues pour effectuer les tâches requises. Plus du tiers(36 %)déclineraient parce qu’ils vivent dans une province ou un pays différents.

Les baby-boomers sont rendus à l’étape de leur vie où, en plus de la retraite, ils doivent penser succession. Demander l’avis d’un professionnel est une bonne première étape vers une planification réussie, dit BMO Groupe financier. « La fonction de liquidateur n’est ni brève ni facile. [Les boomers] doivent être conscients de ce fait si on leur demande d’être liquidateur et lorsqu’ils choisissent un liquidateur pour leur propre testament. »